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Dossier de la Rédaction

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L’InterCity sur de bons rails

Le premier voyage Douala-Yaoundé effectué ce lundi 5 mai sans encombre.

Le bassiste André Manga, sac à l’épaule et le pas rapide, pénètre dans le hall de la gare de Bessenguè ce lundi 5 mai. Il est un peu plus de 5h30. Un tour au guichet puis il descend vers le site d’embarquement. Comme lui, plusieurs autres personnes viendront prendre leur ticket de train pour Yaoundé, à l’occasion de cette première de l’InterCity new look. Quelques couples, une femme désireuse de faire parcourir le trajet à ses filles, etc. S’ils pressent le pas à ce moment-là, vu que « le train n’attend pas », les passagers remarquent sans doute la présence des hôtesses, vêtues au rouge de l’entreprise.

6h00. L’InterCity s’ébranle dans la fraîcheur matinale. La ponctualité aura marqué les voyageurs… et surpris des responsables de Camrail en inspection dans le train – ils sont descendus au passage à niveau de Ndokoti. Le roulis métallique et un léger mouvement des wagons installent les voyageurs dans une tout autre ambiance. C’est que, entre passagers, la comparaison se fait assez vite avec le transport par bus ou par car sur le même axe. Ici, pas de blocage à la sortie Est de Douala en raison des embouteillages. Il n’y a pas de bouchon sur les rails. Résultat, une heure après le départ, le train atteint Edéa.

Durant ce premier tiers du parcours, le confort des cabines, spacieuses, éclairées, climatisées ou ventilées, en a conquis plus d’un – quelques prises de courant en première classe permettent à certains voyageurs de travailler sur leur ordinateur portable. Ce n’est pas tout. De par le chemin qu’il emprunte, le train offre un décor différent aux habitués du bitume. La forêt et la montagne semblent si proches, si massifs. Tunnels et viaducs offrent un dépaysement complet, donnant parfois l’impression aux voyageurs (s’agissant des viaducs) qu’ils sont suspendus dans le vide : les wagons semblent « voler » au-dessus des arbres, voire de quelques habitations.

Un tableau tout nouveau déroule ses différentes tonalités sous des regards avides de découvrir. Pendant que les yeux dévorent le paysage, un goûter offert par la compagnie engage son trajet pour le terminus estomac… Le voyage se poursuit, agrémenté depuis un bon moment par de la musique : Charlotte Dipanda chante, avec Richard Bona en featuring. Puis Richard Bona est en concert live à San Sebastian. Dehors, le spectacle continue aussi. Les gares se succèdent : Edéa, Makondo, Messondo, Ndogbessol, Hikoa-Malep, Eséka, Souhe… Pas d’arrêt à ces différents endroits, bien entendu. L’InterCity fait du non-stop entre Douala et Yaoundé. Autre spectacle, celui des autres wagons, à la découverte desquels quelques passagers sont allés.

Finalement, en quelque 3 heures 30, les voyageurs arrivent à destination. La gare d’Elig-Essono à Yaoundé. Par chance, il fait beau. Ça donne plus de chaleur au comité d’accueil, et plus d’éclat au sourire des hôtesses.



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