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Dossier de la Rédaction

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Des pistes pour mieux vendre le cacao

Examinées par les planteurs du Centre lors d’une récente campagne d’évaluation à Eséka.

Les producteurs de cacao du Centre ont des soucis avec l’organisation des marchés, ont du mal à identifier les acheteurs, reconnaissent eux-mêmes ne pas être suffisamment formés et admettent utiliser des intrants en quantité insuffisante et parfois de qualité douteuse. Ces difficultés et bien d’autres ont été mises sur la table les 29 et 30 avril derniers à Eséka, lors d’une réunion d’évaluation de la campagne cacaoyère 2013-2014 dans les bassins de production. De fait, le collège régional des producteurs du Centre, outre l’évaluation de la campagne en cours, a examiné des pistes pour une meilleure commercialisation du produit.

Selon des informations du Conseil interprofessionnel du cacao et du café (Cicc), d’autres difficultés existent qui plombent la commercialisation du cacao dans la région : notamment la petite taille des organisations et le manque d’infrastructures. Plus que jamais, il est question que l’union fasse la force, au profit des planteurs d’abord et essentiellement. Ceux-ci semblent l’avoir compris.

En effet, ils ont opté pour la création d’une seule coopérative regroupant tous les producteurs du Nyong-et-Kelle. Mais aussi de prendre eux-mêmes toutes les dispositions nécessaires pour l’organisation des marchés groupés, de s’autofinancer à partir de prélèvements effectués sur ces ventes groupées – ce qui permettra, entre autres choses, de s’attaquer au problème des intrants et des infrastructures techniques. Autres résolutions, identifier les besoins en formation et mettre en œuvre le programme Appui à l’organisation de la commercialisation (Aoc) dans ce département.

Pour sa part, le Cicc s’est engagé à augmenter le nombre d’exemplaires de textes de campagne à mettre à la disposition des producteurs et à en faciliter la distribution ; à diffuser au début de chaque campagne la liste des acheteurs agréés ; à renforcer les capacités des organisations des producteurs dans le cadre de diverses formations.

Outre ces formations – dont les thèmes devront être bien élaborés à chaque fois – le Cicc poursuit le déploiement de ses programmes structurants, dont « New Generation », qui promeut la durabilité de la filière par l’implication effective des jeunes dans la culture du cacao et du café. Formation, mise à disposition d’intrants, encadrement et appui technique sont de mise ici. L’Observatoire des changements climatiques, les programmes « Transfol » – développement de la transformation locale –, « Afin », Accès des producteurs aux financements en sont d’autres articulations.


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