Les résultats obtenus aux examens officiels lui ont valu d’être classé 6e dans le Top 10.
Collège La Conquête ! Il faut montrer patte blanche pour y pénétrer. Les entrées et sorties sont filtrées. Surtout pour les élèves. Situé entre les quartiers Maképé et Ndogbong, l’établissement a bonne presse dans la ville de Douala. Les résultats parlent d’eux-mêmes. Il est près de 10h 30 et une pause s’impose pour les collégiens. Dans la cour de récréation, les commentaires vont bon train sur le classement du palmarès de l’année 2013 des lycées et collèges publiés il y a quelques jours par l’Office du Baccalauréat. Le collège La Conquête occupe la 6e place, avec un taux de réussite 86,21%. Il est vrai que la position a baissé : la session dernière, il était 4e sur le plan national. Mais, qu’a cela ne tienne, il est toujours dans le Top 10. L’établissement a présenté 580 inscrits pour 500 admis pour la session de 2013. Il est le premier établissement laïc à avoir raflé la mise avec près de 2731 élèves pour un personnel estimé à 100 enseignants, surveillants et autres.
Ce classement n’est vraiment pas une surprise ici. Enseignants comme élèves sont habitués à ces résultats positifs. Même le principal de l’établissement, Giraudoux Tchoufong Tchapngang, indique que c’est un secret de polichinelle. Le travail et la discipline sont les bases même de la réussite des enfants dans le collège laïc. Le personnel enseignant ne lésine sur aucun moyen pour mener les élèves au succès. Tout y passe, la rigueur, l’encadrement strict, les cours de répétitions, les révisions parfois tard. Tout le monde y participe.
Parents et élèves ne sont pas en reste, « ils sont volontaires et engagés », selon le responsable d’établissement. Dans la ville de Douala, c’est un établissement qui a donc bonne presse. Une fierté pour un parent dont les enfants y fréquentent. Beaucoup se bousculent aux portes du collège pour y inscrire leurs gamins. L’établissement est le seul parmi les 10 premiers dans le classement à être polyvalent avec plusieurs séries. « J’ai le meilleur résultat », souligne Giraudoux Tchapngang Tchoufong. Ce dernier explique avoir reçu des diplômes d’excellence académique du Ministère des Enseignements secondaires. Des lettres de félicitations, des bourses et des prix d’universités étrangères.
