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Dossier de la Rédaction

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11 jours requis pour le riz au Port de Douala

Les acconiers souhaitent voir sauter le verrou de 90 jours de stationnement accordé aux importateurs.

« Les acconiers déchargent un bateau de riz de 10 000 tonnes en 30 jours et ils nous demandent, nous importateurs, de le sortir en 11 jours, ce qui est techniquement impossible. On importe chaque année 700 000 tonnes de riz et ils demandent de sortir ça en 11 jours, impossible ». Hamadama Mouctar, conseiller du président de l’association des importateurs de riz, s’indigne contre la demande du Groupement professionnel des acconiers du Cameroun (Gpac). En effet, ces derniers veulent que la facilité de 90 jours accordée par le gouvernement camerounais en 2005 aux importateurs de riz soit ramenée à 11 jours de stationnement comme pour les autres produits au port de Douala. La décision de l’Etat visait à permettre l’accès à cette denrée de première nécessité au même prix pour tous les consommateurs sur toute l’étendue du territoire, notamment la partie Nord du pays.

Une mesure qui devrait participer au désengorgement de la place portuaire, tel que souhaité par Emmanuel Etoundi Oyono, Directeur général du Port autonome. Il a demandé aux importateurs de la filière riz de proposer des solutions pour atteindre cet objectif. Rappelant notamment la clause selon laquelle la filière était censée se doter d’entrepôts pour ses marchandises. Le Dg rappelle aussi la nécessité de respecter la police d’exploitation portuaire : « la réglementation prévoit 11 jours de stationnement au port. Passé ce délai, il y a des pénalités à payer ». En termes de solutions, les importateurs lorgnent plutôt du côté du Gpac : « ça va dans le sens de l’investissement par les acconiers ou un opérateur. Il faut acheter des camions, construire des magasins pour que le port soit fluide. Aujourd’hui, il est quasiment impossible pour un camion de faire deux tours au port », souligne Hamadama Mouctar.

Lin Onana Ndoh, Secrétaire général du Gpac, parlant au nom de sa profession, réplique : « ce n’est pas aux acconiers de construire des magasins. Les importateurs pensent supporter toutes les charges. Pourtant, il y a 1,3 milliard F de charges supportées par les acconiers ». Un de ses confrères ajoute : « La filière ciment fait plus de stocks que le riz. Mais ils évacuent leur cargaison en 3-4 jours après le déchargement. Nos magasins ne sont pas des lieux d’entreposage à long terme ».

Et gardant toujours à l’esprit l’objectif de fluidification du port, Emmanuel Etoundi a quant à lui demandé aux acconiers la liste de tous ceux qui possèdent des marchandises dans leurs entrepôts afin de convier ces derniers à une réunion sur le problème de décongestion.



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