Le  gouvernement sollicité lundi dernier pour résoudre la crise qui s’est installée dans le mouvement au Cameroun.

Depuis près d’une dizaine d’années, le climat est à la guéguerre dans le mouvement Scout qui est agité au Cameroun. Les querelles de leadership, les luttes de légitimation et la volonté de prise de pouvoir l’agitent et entrainent des différends assez délicats au sommet de la branche nationale. Le comité mondial, plus d’une fois, a initié des actions pour régler la crise en vain. Une délégation composée de responsables aux niveaux mondial et africain séjourne au Cameroun depuis le 26 avril dernier pour explorer les pistes de sortie de crise. La délégation conduite par Luc Panissod, conseiller spécial auprès du président mondial avait pour mission de tendre la main au gouvernement pour la recherche des meilleures solutions au problème.

La délégation a été reçue lundi dernier par Bidoung Mkpatt, ministre de la Jeunesse et de l’Education civique. Ce dernier a révélé que son ministère a pris le problème à cœur avec la mise sur pied d’un comité ad hoc chargé de la normalisation de la situation qui aboutira les 29 et 30 juin prochains à la tenue d’une assemblée générale élective, la révision des textes et la présentation d’une feuille de route.

Le ministre a souligné que le mouvement scout, grâce à ses idéaux et son effectif au Cameroun (20 000 membres) est important pour véhiculer les valeurs de paix et de patriotisme vers les jeunes. De même, le scout, pense-t-il, peut les aider à développer leur potentiel pour devenir des citoyens modèles. En se séparant, les hôtes ont été rassurés sur le retour prochain de la sérénité au sein du mouvement pour que le scout camerounais reprenne son leadership au niveau africain.