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Dossier de la Rédaction

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Les clubs boycottent le championnat de Football féminin

football-feminin-championnatLa 4e journée programmée le week-end dernier ne s’est pas disputée en raison d’un mouvement d’humeur.

Pelouses mortes, le week-end dernier, pour le football féminin. Les 14 clubs appelés à disputer la 4e journée du championnat national ont décidé de ranger les godasses.

Du coup, aucune des sept rencontres programmées entre le 28 avril et hier, 6 mai, ne s’est tenue. C’est que, les promoteurs de clubs voulaient exprimer leur mécontentement en l’absence de financement véritable du championnat. « L’Etat finance la Ligue de football masculine. La Ligue et la Fécafoot aussi. Quand il s’agit de femmes, plus personne n’est là », se lamente un président. Pour Philippe Mvondo, président de Lorema  football, cette interruption consensuelle est de bonne guerre. « Le nombre de clubs a augmenté. Avant la reprise, nous avons fait état de ce que la subvention annoncée autour de 5 millions F serait insuffisante. Il nous a été demandé de commencer avec la modique somme d’un peu plus de 2 millions remise à chacun des clubs. Le montant devait être revalorisé. A ce jour, rien n’est fait. Nous avons arrêté parce que nous ne voulons pas avancer sans savoir où l’on va », explique-t-il. « Nous avons tous signé. Nous ne jouerons pas tant que nos problèmes n’auront pas été résolus », poursuit-il, le mors aux dents.

Samedi dernier à Yaoundé, Lorema devait affronter As Kirikou en première rencontre au stade annexe numéro. Mais l’équipe du Nord n’a pas effectué le déplacement, tout comme celle du Centre. Du coup, l’aire de jeu a été mise à la disposition des équipes de Ligue 2 masculine. Les clubs estiment que rendus à 14 clubs, le montant de la subvention à eux allouée devait être doublée. D’autant plus que Camrail n’est plus partenaire de la Fécafoot. « La subvention est minable. Il fallait au moins que la Fécafoot régularise le transport. Mon équipe et moi devons faire autour de 10 à 11 déplacements vers le Centre-Sud-Littoral pour chacune des phases du championnat. On nous a donné moins de trois millions F pour commencer. Où prendrons-nous l’argent ? », s’interroge Samuel Haman, entraîneur de AS Kirikou. Pour une prise en charge de 21 personnes lors d’un déplacement à Yaoundé, Douala ou Ebolowa, ce dernier se retrouve à près d’un million de dépenses pour une journée. Ajouter à cela la prise en charge salariale des joueuses et de leur logement, sans compter les frais de transfert. « Avec tout cela, nous ne pouvons pas nous en sortir », poursuit Samuel Haman. Au moment où nous mettions sous presse hier, le reporter de CT a tenté de joindre en vain la présidente de la Commission transitoire du football féminin, Céline Eko. Aujourd’hui, les regards sont tournés vers le Comité de normalisation de la Fécafoot, de qui les clubs espèrent recevoir une partie des retombées de la participation des Lions au Mondial, mais également vers le ministère des Sports et de l’Education physique.football-feminin-championnat

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