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Dossier de la Rédaction

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Soudan du sud, un symbole de paix

 L’Organisation des Nations unies s’implique davantage dans le processus de paix  pour sortir le  Soudan du sud du chaos. C’est le sens qu’il convient de donner à la visite effectuée, mardi,  dans  ce pays par  Ban Ki-Moon. La visite du secrétaire général de l’Organisation des nations unies (ONU) est déterminante à plusieurs titres. Elle  intervient  après le voyage du 2 mai dernier du secrétaire d’Etat américain , John Kerry, la libération  des quatre derniers rebelles le 25 avril dernier, la reprise des négociations de paix le 28 avril à la suite d’une médiation conduite par l’Autorité intergouvernementale pour le  développement(IGAD), médiatrice dans la crise, sous l’égide de  l’Union africaine(UA) qui encadre  cette médiation dans ses services à Addis-Abeba, et par les Etats-Unis qui ont décidé d’y prêter main forte .

L’ONU,  qui suit ce processus de paix,  s’est rendu  compte qu’il n’évolue guère, malgré  les  efforts inlassables menés par les  différents médiateurs. Plus grave,  les pourparlers de paix sont de nouveau au point mort, alors qu’ils venaient à peine de reprendre. Tandis que d’intenses combats se poursuivent encore autour de Bentiu, capitale de la région pétrolifère d’Unité située au nord-est du pays, que l’armée tente de reprendre depuis dimanche dernier aux rebelles. Les combats  s’accompagnent de massacres et d’exactions, contre des civils sur des critères ethniques, attribuables  aux camps gouvernemental et rebelle, car à la rivalité entre le président de la République, Salva Kiir, et le chef rebelle, Riek Machar, se greffent de vielles rancunes entre la tribu dinka à laquelle appartient Salva Kiir et Nuer de laquelle est issu Riek Machar . La farouche  opposition entre le  président de la République et le chef rebelle  a jusqu’alors fait échouer toutes les tentatives de réconciliation entre eux.  D’où la nécessité de trouver une solution politique à cette crise qui perdure. Ban Ki-Moon, qui a toujours appelé les belligérants à  retenir cette option, a effectué le déplacement du Soudan  du sud, pour rappeler de vive voix cette  nécessité. L’arrêt récemment  rendu  au profit de la libération des quatre derniers rebelles « en vue de promouvoir la paix et la réconciliation nationale au sein de notre peuple » a certainement tracé la voie d’une solution politique. Le temps est probablement venu de privilégier la paix et la réconciliation nationale pour épargner le Soudan du sud du naufrage.

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