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Dossier de la Rédaction

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Afrique-Europe, devoirs en commun

Les défis actuels de la relation afro-européenne étaient le sujet d’un débat mercredi à Yaoundé.

L’Union européenne (UE) achète 45% des exportations camerounaises, la Chine 15% et le Nigeria 7%. En plus, la balance commerciale entre le Cameroun et l’UE est favorable au premier. A la différence, commerçants chinois et nigérians vendent plus aux acheteurs camerounais qu’ils n’acquièrent des biens produits dans notre pays. Après ces statistiques frappantes pour les esprits, la grosse rumeur désapprobatrice et les piaffements de négation qui ont parcouru l’amphithéâtre de l’université de Yaoundé I ont paradoxalement plu à Françoise Collet, le chef de la délégation de l’UE, membre du tandem des conférenciers de mercredi après-midi.

Sur le campus de Ngoa-Ekelle, la délégation de l’Union européenne au Cameroun avait convié des étudiants et le public à discuter de nouveaux défis de l’UE et de l’Afrique dans les domaines de la sécurité, de la diplomatie, du commerce… La réunion se passait donc dans une ambiance studieuse après les deux premiers exposés faits par Françoise Collet et Mathias Eric Owona Nguini, enseignant d’université. Mais quand Mme Collet a envisagé la nécessité de ratifier les accords de partenariat économique (Ape) entre l’union et le Cameroun, la bronca a repris. « Je suis heureuse de vous avoir en face parce que vous allez pouvoir vérifier les chiffres que je donne et voir qu’il y a beaucoup d’idées reçues à ce sujet », a-t-elle globalement expliqué. Espérant justifier une nouvelle entente économique.

La relation actuelle Afrique-Europe qui semble se résumer pour l’auditoire estudiantin à la polémique qui colle à la question des Ape ne devrait pas pour autant noyer l’essentiel. L’Europe veut commercer comme depuis toujours, car elle croit que les bonnes affaires  garantissent davantage la paix et la sécurité. Bien plus que les moyens d’une puissance armée que l’on redouterait, c’est un choix d’imposer la norme sans la force, selon M. Owona Nguini. Les jeunes Africains présents dans la salle eux, pensaient plus à l’inégalité et à l’injustice du rapport établi malgré tout. Pour l’une et l’autre des parties au débat, visiblement, le tout est de savoir à qui va donc profiter l’avenir. En tant que jeunes, c’est à vous de jouer, me semble-t-il, suggèrera en médiateur, le modérateur du débat, l’ancien ministre David Abouem à Tchoyi.

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