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Protection de la fortune publique: des outils pour les médias et la société civile

Des outils pour la protection de la fortune publiqueLa 3e journée d’information organisée à leur intention par la Chambre des comptes de la Cour suprême a eu lieu jeudi.

L’amélioration du système de vérification des contrôles du ministère des Finances, la clarification de la définition des termes comme fautes de gestion, la collaboration entre les différentes institutions de contrôle des finances publiques , la spécialisation des contrôleurs, l’intensification de la formation des contrôleurs, la transformation de la Chambre des comptes de la Cour suprême en Cour des comptes, la mise en application des mécanismes de déclaration des biens… Ce sont là quelques recommandations fortes de la troisième journée d’information entre la Chambre des Comptes de la Cour suprême et les représentants des organisations de la société civile et des médias jeudi dans la salle des conférences du Mont Fébé hôtel à Yaoundé. Une journée d’intenses débats au cours de laquelle trois communications ont été présentées à la cinquantaine de participants. C’est le Pr. Magloire Ondoa qui a ouvert ce volet avec un exposé portant sur la « protection de la fortune publique : le rôle des institutions de contrôle. » Une communication qui a retenu l’attention, tant les participants ont fait part de préoccupations dans le fonctionnement du système de contrôle des finances publiques dans notre pays. On peut d’ailleurs s’en rendre compte au regard des recommandations faites à l’issue des travaux. Les autres exposés ont porté sur « le rôle des organisations de la société civile dans la gouvernance et l’amélioration de la gestion des finances publiques » et le « Code de déontologie des personnels de la Chambre des comptes », présenté par le magistrat Emmanuel Yebga Matip, conseiller-maître au sein de cette institution.

En ouvrant les travaux de cette journée d’information, le président de la Chambre des comptes, Marc Ateba Ombala, a rappelé que l’amélioration de la gestion des finances publiques est l’instrument essentiel du processus de développement économique et social de notre pays, défini au niveau de la sous-région d’Afrique centrale. Il a pour cela relevé le rôle important des acteurs de la société civile et des médias dans les actions que mène l’institution qu’il dirige. « La Chambre des comptes doit désormais compter avec la société civile et les médias pour une plus grande responsabilisation des populations dans la conception, l’exécution et l’évaluation des programmes de développement », a-t-il rappelé, relevant au passage que cet appui est indispensable, au moment où la juridiction des comptes de la Cour suprême doit exercer ses activités dans le sillage de la Résolution du 22 décembre 2011 des Nations unies qui considère que les institutions de contrôle des finances publiques ne peuvent remplir efficacement leur rôle qu’à condition d’être indépendantes des entités qu’elles contrôlent et protégées de toute influence. Cette rencontre était organisée avec le concours de l’Union européenne à travers le Programme d’appui à la réforme des finances publiques (PARFIP).Des outils pour la protection de la fortune publique

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