Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Chantier naval: le temps du redressement

Chantier naval le temps du redressementEn installant le nouvel exécutif jeudi, le ministre des Transports a appelé à la solidarité et au dialogue.

Tout doit être mis en œuvre pour que le Chantier naval et industriel du Cameroun (Cnic) en finisse avec les soubresauts, les crises à répétition. Et qu’il redevienne un fleuron de l’industrie nationale. C’est la quintessence du propos tenu jeudi, au sein de l’entreprise à Douala, par le ministre des Transports venu installer le nouveau directeur général du Cnic, Alfred Forgwei Mbeng, et son adjoint, Roland Maxime Aka’a Ndi. « J’espère que ça va marcher cette fois », a déclaré Robert Nkili, tournant son regard vers les deux promus, invités à collaborer sainement, à éviter l’insubordination ou l’abus de pouvoir… Pour le relèvement de l’entreprise, les employés ont leur rôle. « Vous devez travailler sans relâche. Considérez le Chantier naval comme votre propriété, que vous devez défendre, bec et ongles ! », a indiqué le Mint, recevant des applaudissements desdits employés.

Leur rappelant qu’ils ont été choisis par le chef de l’Etat, Robert Nkili a également demandé aux nouveaux dirigeants d’être efficaces dans la recherche de financements. L’Etat donnera sa part, a-t-il assuré, mais les Dg et Dga ne doivent « pas dormir » dans leurs bureaux, parce que la société est « par terre ». Cela dit, avec « les espoirs placés dans le shipyard de Limbe, et les espoirs placés ici [à Douala, Ndlr], le Cnic doit vivre ! », a martelé le ministre des Transports. Robert Nkili s’est refusé à dérouler le Cv des nouveaux dirigeants, désignés le 6 mai dernier pour le Dg, et le 12 mars pour son adjoint. « Les diplômes ne suffisent pas. On juge le maçon au pied du mur ! », a-t-il déclaré, accompagné en chœur par la foule.

Ces nouveaux hommes prennent les commandes d’une société qui souffre notamment de la vétusté d’équipements, d’une action commerciale timide et de tensions de trésorerie, selon une énumération faite par le Pca du Cnic, Louis Claude Nyassa. Lequel invite l’exécutif à prendre à bras le corps le problème de la recapitalisation, de même que celui de la réhabilitation des équipements. La restauration de la discipline et de l’autorité au sein de l’entreprise, la préservation de la paix sociale et la formation du personnel sont d’autres défis qu’il les a appelés à relever. Le plan social qu’il a évoqué dans son discours a néanmoins été rejeté d’emblée par le ministre Robert Nkili, pour qui il est hors de question de priver des Camerounais d’emploi.Chantier naval le temps du redressement

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière