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Dossier de la Rédaction

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Garoua-Boulaï: trois ambassadeurs auprès des réfugiés

Les chefs de mission diplomatique israélien, brésilien et suisse ont visité les sites et les formations sanitaires de cet arrondissement, le 7 mai. Il y avait de l’émotion et du réconfort dans le site des réfugiés centrafricains de Gado-Badzéré, localité située à une trentaine de kilomètres de Garoua-Boulaï, dans la région de l’Est. Les 8102 pensionnaires ont reçu des hôtes de marque sous leurs tentes, le 7 mai 2014. Les ambassadeurs Nadav Cohen d’Israël, Nei Futuro Bitencourt du Brésil et leur homologue de la Suisse ont remonté le moral aux réfugiés centrafricains en leur apportant du réconfort dans cette dure épreuve. Najat Rochdi, coordonnatrice du système des Nations unies et Ndeye Ndour, représentante résidente de l’UNHCR ont, à chaque fois qu’il était utile, expliqué le principe de la prise en charge, de la protection, les questions de santé de ces demandeurs d’asile.

Au poste d’accueil et d’enregistrement des demandeurs d’asile, au quartier Doforo, situé à l’entrée de la ville de Garoua-Boulaï, les ambassadeurs ont constaté, comme bon nombre de personnes de leurs fortes délégations, que le flux des réfugiés a considérablement diminué. Toutefois, les responsables locaux de la Croix-Rouge, sous la coordination  du bureau HCR de Bertoua, continuent d’assurer la permanence du service. Quelques personnes sont enregistrées lors de cette visite. Le site ne désemplit jamais, même si l’affluence n’est plus la même. C’est dans ce site que se fait le tri des réfugiés ; les nationalités sont clairement déclinées. Ndeye Ndour renseigne que plus de 5 000 personnes venues de Centrafrique sont disséminées dans les communautés de Garoua-Boulaï. Elles n’ont jamais été enregistrées comme réfugiés et font face à de réelles difficultés.  Le sous-préfet de Garoua-Boulaï a précisé que ces demandeurs d’asile, vivant parmi les populations, sont difficiles à contrôler et constituent, de ce fait, une poche d’insécurité dans la mesure où certains sont enclins aux braquages pour vivre ou survivre. Leur identification est urgente. 

Sur le site de l’Organisation internationale des Migrants (OIM), en pleine installation à Garoua-Boulai, les responsables indiquent qu’ils vont aussi prendre en charge les demandeurs d’asile des nationalités autres que les Centrafricains. La capacité d’accueil de ce site, opérationnel à partir du 12 mai prochain, est de 500 personnes. Un autre site du genre est envisagé du côté de Kentzou, autre porte d’entrée au Cameroun. Autres préoccupations des diplomates venus au chevet des réfugiés centrafricains, les questions sanitaires. Ils ont observé un arrêt au centre de santé intégré de Gado-Badzéré pour apprécier le plateau technique de cette formation qu’il faut renforcer, pour une meilleure prise en charge dans ce domaine.

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