Le sinistre survenu ce dimanche à Ngangué (Douala) a causé d'importants dégâts matériels.

Dans un coin de ce qui reste du bar construit en matériaux provisoires au quartier Ngangué, non loin de l’hôtel Fatime, ravagé par les flammes dimanche après-midi, trois femmes s’attèlent à nettoyer des assiettes et des marmites. Deux hommes sortent les objets brûlés. On aperçoit entre autres, la carcasse d’un congélateur, celle d’un ventilateur, des morceaux de cahiers, de carnets. Toutes les bouteilles ont volé en éclat. Une femme arrive, ramasse quelques gouttes d’eau et asperge à l’intérieur du local. C’est une manière à l’Ouest Cameroun, de conjurer le sort. Quelques minutes plus tard, c’est un membre de la famille qui vient consoler Odette, la propriétaire de la vente à empoter assise non loin de là, la mine triste et désemparée. Les circonstances du sinistre restent floues. Aux environs de 14h, dimanche dernier, la propriétaire du bar s’apprête à aller à la tontine. Subitement, il y a coupure de courant. La tenancière ferme la petite structure et s’en va. Vers 17h, le coup de fil, qu’elle reçoit est alarmant, le bar qu’elle a laissé quelques heures auparavant, est en flammes. Entre temps, les pompiers sont arrivés et le feu a été circonscrit pour éviter un embrasement. La propriétaire déplore la perte de nombreux documents et de nombreux dommages matériels, dont une batterie de cuisine qu’elle évalue à plusieurs millions de francs Cfa.