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Dossier de la Rédaction

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Eric Brouta quitte la scène

Eric Brouta Quitte la scèneLe chanteur de zouk a rendu l’âme jeudi dernier à Paris en France des suites de maladie. 

La planète zouk est en larmes depuis l’annonce jeudi dernier du décès d’Eric Brouta. Plusieurs fois déclaré mort, à cause de ses nombreux soucis de santé, l’artiste a finalement perdu le combat contre la maladie qui le rongeait depuis quelque temps.

 Sa dernière véritable apparition grand public remonte à juin 2011 sur la mythique scène du Zénith à Paris aux côtés de Jacob Desvarieux, Jocelyne Beroard, Jean-Philippe Marthely, Frédéric Caracas, Guilou, Zouk machine et bien d’autres grandes figures de la chanson antillaise pour les 20 ans du Grand méchant zouk.

A l’occasion, Eric Brouta, après quelques années d’éclipse, refait surface dans une prestation tout feu tout flamme avec sa célèbre  interprétation « Nadia ». Au grand bonheur d’une foule hystérique, entièrement acquise à sa cause. La nouvelle de sa mort est tombée tel un couperet et a laissé des milliers de fans sans voix à travers le monde. En témoignent les nombreuses réactions sur la toile et dans les médias antillais. Car, le zouk vient de perdre un mythe et une icône qui a fait vibrer toute une génération de mélomanes.   

Né le 10 novembre 1961, Eric Brouta fait partie intégrante de l’élite de la musique antillaise. Chanteur à la voix de velours et langoureuse, il savait bercer son public par des textes et un style qui lui étaient propres. Ses inséparables lunettes noires ont fini par lui coller une identité unique. Auteur, compositeur et interprète, il lègue à la postérité un important patrimoine musical de rêve et de charme. Les  milliers  de fans « orphelins » pourront encore fredonner et danser « Mwen ké déviré », « Téléphone », « An nou kadansé », «Lanmou tropical», des chansons cultes qu’il lègue à la postérité. Batteur émérite, Eric Brouta démarre sa carrière au sein du groupe de reggae Smoke en 1977, puis les Vikings de Guadeloupe, Tabou N 2 de Francky Vincent et Expérience 7 où il se distingue par de vigoureux coups de pédale et un savant roulement de caisses et de cymbales qui font vibrer les cœurs et lèvent les foules. eric Brouta quitte la scène

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