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Dossier de la Rédaction

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Dix otages libérés par des forces de défense à Batouri

Enlevés dans la nuit du 7 mai, ils ont été libérés et présentés le 12 mai au public à l’esplanade de la compagnie de gendarmerie de Batouri.

Encore un exploit de nos forces de défense sur les attaques et prises d’otage à nos frontières. Parlons d’abord des faits. Dans la nuit du 7 au 8 mai 2014, des assaillants lourdement armés, ont enlevé trois personnes à une quinzaine de kilomètre de Nkwélé, situé à une trentaine de kilomètre de Batouri. Dans la foulée de cette attaque, sept autres personnes dans la localité de Beli-kobo à côté de Nyabi, toujours dans l’arrondissement de Batouri, sont aussi été portées disparues. Selon le préfet de la Kadey, Emmanuel Halpha, ces deux enlèvements se sont déroulés dans la nuit du 7 mai, aux environs de 2 heures. Et une fois informée, Emmanuel Halpha a déclenché la riposte pour la chasse à l’homme. Des éléments des forces de défense sont alors déployés sur le terrain, pour retrouver et délivrer ces otages. Le bouclage de la zone forestière où les malfrats ont conduit les otages sera alors effectif dès les premières heures du 9 mai. Après quatre jours de battue, l’opération sera fructueuse : les dix otages seront libérés, le 12 mai, au petit matin. C’est plus précisément dans la localité de Mbouma, arrondissement de Bombé, chef-lieu Kentzou, à quelques encablures de la Centrafrique que les otages seront retrouvés et libérés. Selon le lieutenant Ousseini, qui pilotait l’opération sur le terrain, les ravisseurs, lourdement armés, ont battu en retraite, sous la pression de ses éléments. Ils ont replié dans la forêt dense, du côté de la RCA. Et ceci après un échange des tirs nourris.

L’autre volet, c’est le chantage. Les kidnappeurs ont réclamé des rançons. Ils exigeaient le montant en fonction de la tête et de la fonction de l’individu qu’ils détenaient. Ils ont réclamé 20 millions pour libérer Aladji Amadou, éleveur bien connu à Beli-kobo, zone aurifère. Selon ses propos, il a versé six millions pour qu’on le libère, mais, en vain ; puisqu’il ne sera libéré que par nos forces de défense. A d’autres otages, ils ont exigé la rançon de trois à cinq millions. Les uns ont versé une partie, d’autres rien. Les dix otages libérés que nous avons rencontrés à Batouri, un peu diminués physiquement, sont, toutefois, en bonne santé, selon les autorités administratives. Ils ont tous été conduits, sous bonne escorte, à Batouri, pour les besoins d’enquête. Ils ont salué l’action de nos forces de défense et apprécié à sa juste valeur le réconfort des autorités administratives. Selon Souleyman Djibrilla, qui retrouve enfin sa liberté après quelques jours de captivité, ils reviennent de loin. « C’était le calvaire. On vivait dans la difficulté. On ne buvait pas de l’eau sale. On ne mangeait rien que les herbes », a-t-il témoigné. Après les enquêtes, ils seront remis à leurs familles respectives.

 


 

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