L'accident survenu le 11 mai à cinq kilomètres d’Abong-Mbang sur la route Bertoua-Ayos a aussi fait trois blessés.
Sept morts et trois blessés graves. C'est le bilan de l'accident de la circulation survenu le 11 mai dans la localité de Mampang, à cinq kilomètres d'Abong-Mbang, sur l'axe Bertoua-Abong Mbang. L'accident s'est produit, peu avant 15 heures. Selon les témoignages concordants, le chauffeur du véhicule immatriculé LT 283 BW ayant à son bord dix personnes a perdu le contrôle de son volant. Cet « opep », en partance pour Bertoua, a alors percuté violemment un camion remorque, en provenance de Bertoua. Les tentatives du gros porteur qui montait la colline, pour éviter le pire ont été vaines. Le choc est violent : sept morts sur le champ. La gendarmerie qui a procédé au constat a pu identifier quatre passagers. Il s'agit de Ngoumessi Jeannette Carine, Sene Marion, Aloya Tsek et Mvomo II Armand Bienvenue, chauffeur de la petite voiture. Les trois autres victimes n'ont pas été identifiées. Les trois autres passagers, grièvement blessés, sont au district de santé d’Abong-Mbang : Mitang Landry, 2 ans; Malo Sefora et Metsam Thomas.
Le chauffeur du gros porteur a pris la clé des champs, pour échapper à la vindicte populaire. Selon les premiers constats, l'excès de vitesse du chauffeur de la petite voiture double au mauvais dépassement qu’il effectuait en troisième position seraient à l'origine de cet accident. Des sources soutiennent qu’il aurait pris quelques bouteilles d’alcool au départ d’Abong-Mbang. Selon les constats consignés dans le procès-verbal établi par la délégation départementale des Transports du Haut-Nyong et la brigade de la gendarmerie d’Abong-Mbang, le chauffeur décédé, Armand Bienvenue conduisait ce jour-là dans « un état d'ivresse caractérisé ». Cet accident intervient juste un mois jour pour jour, après celui de Loumbou ayant occasionné plus de dix morts et cinquante blessés, toujours sur ce même axe. Une enquête est ouverte pour faire la lumière cet accident de la circulation. Les autorités compétentes disent avoir pourtant mis en place toutes les dispositions pour réduire le nombre d’accidents et arrêter l’hémorragie sur cette route de l’Est, nouvellement bitumée.
