Le comité de suivi de la mise en œuvre de ces éléments installé mardi à Douala.
Veiller au respect des clauses environnementales et sociales, conformément aux normes et pratiques en vigueur en matière de sécurité et de gestion de l’environnement.
Telle est la principale mission du « Comité de suivi de la mise en œuvre du Plan de gestion environnementale et sociale des travaux d’aménagement de l’accès Est de la ville de Douala », installémardi par le Sg du ministère des Travaux publics (Mintp), Philémon Zo’o Zame, représentant du Mintp. « La réalisation du projet se fera conformément aux lois et règlements en vigueur et suivant les normes et bonnes pratiques en la matière. En ce qui concerne les aspects environnementaux, la loi prescrit aux maitres d’ouvrage leur prise en compte dans la mise en œuvre de tout projet de développement. En conformité à celle-ci, une étude d’impact environnemental et social du projet a été réalisée. Au vu de cette étude, le ministre de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement durable a délivré au projet un certificat de conformité environnementale. L’Etude est assortie d’un Plan de gestion environnementale et sociale, comprenant les actions à mettre en œuvre dans le cadre du projet », déclare notamment Philémon Zo’o Zame.
Entre autres, le coût de mise en œuvre des aspects sociaux du projet est de 2,960 milliards de F. Il n’intègre pas les mesures environnementales techniques qui sont prises en compte dans le contrat de l’entreprise. Ledit Comité est placé sous la tutelle du Mintp et présidé par le Sg du Mintp. D’un coût de 50,599 milliards de F, les travaux de construction de la pénétrante Est de Douala ont débuté en novembre 2013 et sont supposés s’achever en avril 2016. L’ouvrage à aménager mesure 19,2 km entre l’avenue de Gaulle et le pont sur la Dibamba. Le projet vise notamment à assurer la continuité et à garantir la compétitivité de la chaîne de transport dans la traversée de Douala d’une part, et à assurer l’accès sans encombre à Douala en fluidifiant la circulation d’autre part. Il fait partie intégrante de la Route nationale N°3.
