Malgré les campagnes de lutte contre l’insécurité routière, les accidents semblent reprendre droit de cité.

11 avril 2014 : un accident de la route survient au lieudit Loumbou, à deux kilomètres de Doumé. Sur l’axe Abong Mbang – Bertoua. Neuf personnes décèdent sur le champ. Au bout de quelques jours, le bilan s’alourdit portant le nombre total des morts à 27.

La semaine suivante, d’autres accidents sont enregistrés sur différents axes du pays, avec moins de morts. La plupart sont passés inaperçus, car survenus dans des lieux isolés ou parus insignifiants de par le nombre de victimes. Dès le début de ce mois de mai, la fréquence des accidents, jusque-là à la baisse, croît. En l’espace de deux semaines, une vingtaine de morts au total a été dénombrée dans quatre accidents graves survenus sur l’axe Yaoundé – Douala, selon les données collectées auprès des brigades de sécurité routière de la gendarmerie nationale.

Les opérations de ces dernières sont pourtant devenues quasi permanentes sur les principaux axes routiers du pays, avec des opérations coup-de-poing le week-end. Période d’affluence sur les routes. Des données produites par ces équipes, il apparaît que nombre de ces accidents sont l’aboutissement d’erreurs humaines et des mauvaises décisions des automobilistes. Conduite en état d’ébriété ou de fatigue, excès de vitesse, mauvais dépassements, surcharge, mauvais état des véhicules… En baisse dans le pays depuis le début des campagnes de lutte contre l’insécurité routière, les accidents de la route n’en demeurent pas moins des drames à éliminer définitivement du secteur du transport. Il est temps que chacun prenne conscience de cette nécessité et agisse pour ce faire.