La diva, marraine du réseau Kilimandjaro, pour la promotion du réflexe RSE en entreprises, est au Cameroun depuis samedi dernier. Sur un terrain où on ne l’attendait pas forcément : le développement local et son adjuvant la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Concept novateur qui exige aux entreprises et créateurs de richesses, dans leur plan de croissance, d’intégrer les considérations liées au respect de l’environnement et au bien-être des parties prenantes (employés, populations riveraines), pour un développement durable.

C’est donc à ce titre que l’auteure des titres à succès « Tam-tam », « Multiculti » ou encore « Shana », lance solennellement ce mardi 13 mai à Douala devant un parterre de chefs d’entreprises son plaidoyer pour le développement durable. L’artiste affirme être concernée par cette problématique, car depuis son premier album « Tribu », sa démarche musicale s’est toujours intéressée au respect de l’environnement et des hommes, qui finalement l’inspirent. On se souvient du Mvet (instrument traditionnel) qu’elle a promu dans ses premiers disques, les voix pygmées inclues notamment dans « Mémoire du monde », et son cher « eton », langue locale, dont elle a contribué à mettre en valeur la musicalité et la richesse linguistique. A quelques mois de la sortie de « Tiger Run », son 7^e album, prévu précisément le 29 septembre 2014, et dans lequel une chanson – « Kilimandjaro » – est dédiée à cet engagement pour la RSE, Sally Nyolo a accepté de se livrer à CT.