Un musée ouvert en 2008 à Shunde, dans la province du Canton en Chine, en hommage au célèbre acteur de film de Kung Fu.
Bruce Lee manque encore à ses fans, plus de 40 ans après sa disparition. Chaque jour, l’on retrouve une centaine de visiteurs au musée de Shunde (district de la province du Canton, sud de la Chine). Ces passionnés viennent s’imprégner du substrat culturel de ce maître des arts martiaux. Différentes pièces du musée raconte la vie de Bruce Lee. Son arbre généalogique, sa filmographie, son épouse et sa descendance. Les visiteurs découvrent alors les photos des grands-parents, des parents, de l’épouse, des deux enfants de leur idole, mais aussi des clichés grandeur-nature de l’acteur disparu il y a 41 ans. Cerise sur le gâteau, une grande statuette de Lee Jun-fan, alias Bruce Lee. Un monument de 18.8 mètres, au pied duquel les visiteurs viennent se prendre en photo, trône, en effet, à l’extérieur du musée. C’est aussi l’occasion de s’exercer à quelques techniques du « Jeet kune do », traduction, la voie du poing qui intercepte. Un art martial, principalement à mains nues, créé par Bruce Lee aux alentours de 1967.
Ce musée est un travail de conservation du patrimoine indéniable pour la municipalité de Shunde. Un trésor non-négligeable, mais surtout surprenant, quand on sait que le cinéaste et philosophe Bruce Lee est né aux Etats-Unis en 1940 et n’a mis les pieds dans la préfecture de Foshan qu’en 1946 pour rendre visite à ses grands-parents originaires de Shangeun, dans le district de Shunde. Il y passe alors moins de deux ans et poursuit son aventure à Hong-Kong, de l’autre côté de la mer. Il meurt à 32 ans en 1973 sans avoir remis les pieds à Shunde mais après avoir diffusé le Kung-fu dans le monde entier en jouant dans 33 films, dessinant neuf chorégraphies de combats et écrit cinq scénarii de films de Kung Fu.