Une campagne de sensibilisation a lancée mercredi à Douala par Catherine Bakang Mbock.

Sur Internet, on voit souvent des annonces qui proposent du travail aux filles dans des pays étrangers. Il s’agit la plupart du temps des fonctions de ménagères, baby-sitters et divers travaux domestiques. Arrivée à destination, les travailleuses sont souvent maltraitées, violentées, voire livrées à la prostitution. Ce phénomène, prend de l’ampleur également dans notre pays. D’autres fléaux sociaux naissent au fil des jours. Il s’agit notamment de la cybercriminalité, du trafic des enfants et des organes humains, etc. Les causes liées à cette envolée de la perte de la dignité humaine sont la pauvreté et la vulnérabilité. Face à cela, des solutions doivent être trouvées. Le ministère des affaires Sociales (Minas) en partenariat avec l’Organisation Internationale des Migrations (Oim) et la Communauté urbaine de Douala (Cud) a décidé de sensibiliser les populations. Hier, Catherine Bakang Mbock a lancé officiellement à Douala, la campagne pilote de sensibilisation et de mobilisation communautaire contre la traite et les autres fléaux émergents.

Il est question ici, de dire non à la traite des personnes, rétablir la dignité humaine, promouvoir l’épanouissement des êtres humains où qu’ils soient. Dans son allocution la Minas a sollicité la vigilance de tous face à la montée de ces fléaux, car cela concerne tout le monde. D’autre part, le Cameroun a ratifié le protocole de Palerme qui stipule que la traite est un crime. Le protocole prévoit aussi la protection de la vie privée, la mise en œuvre des mesures en vue d’assurer le rétablissement physique, psychologique et social des victimes de la traite. La visite de travail du Minas se poursuit aujourd’hui avec une rencontre avec les membres de l’association Douala Dream et une évaluation du projet de construction du centre multifonctionnel d’encadrement des personnes handicapées de Bépanda.