La célébration de la 20e édition de la Journée internationale de la famille a été marquée au Cameroun par la célébration des mariages collectifs jeudi.
Il y a eu 202 couples, mais pas autant de mariages. Car les polygames, il y en avait en nombre, accompagnés de leurs deux fiancées, désormais coépouses. En effet, la célébration de la 20e édition de la Journée internationale de la famille a été marquée au Cameroun par la célébration des mariages collectifs. Une belle initiative du ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff), dont la première expérience date de 2007. A Yaoundé, c’est l’esplanade-arrière de l’Hôtel de ville qui a servi de cadre à cette célébration, présidée par le Minproff, Marie-Thérèse Abena Ondoa. Elle était accompagnée pour la circonstance par d’autres membres du gouvernement, dont le ministre de l’Education de Base, Youssouf Hadjidja Alim et le ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Clémentine Ananga Messina.
Julienne Fotso, 1er adjoint au maire de la commune urbaine de Yaoundé 1er a conduit un collège de magistrats municipaux pour les célébrations nuptiales. Occasion pour elle d’expliquer aux futurs mariés que « le mariage consacre la légitimité de l’amour, tout en protégeant les droits des conjoints et de la famille toute entière ». Malheureusement, les résultats du 3e recensement général de la Population et de l’Habitat, publiés en 2010 ressortent que seuls 43,7% de personnes vivant en union sont légalement mariées. Ce qui a amené le Minproff à condamner les unions libres et les dots exorbitants que certaines familles exigent, avant d’accorder leurs bénédictions aux mariages de leurs filles.
La ministre a invité les nouveaux époux à privilégier la communication, indiquant que le dialogue est indispensable à une vie de couple harmonieuse. Elle a recommandé aussi aux familles de prendre part aux campagnes de vaccination organisées par le ministère de la Santé publique. Ultime exhortation : que les femmes enceintes fréquentent les services de santé, afin de faire face à la mortalité maternelle et infantile qui fait trop de victimes dans le pays !
