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Dossier de la Rédaction

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Ces bouchons qui perturbent la circulation

L’indiscipline de certains usagers est une cause majeure de la circulation laborieuse.

Un carambolage sur le boulevard qui traverse le quartier Nlongkak, précisément au carrefour Bata. Un chauffeur de taxi venant d’Elig-Edzoa pour Etoudi a violé le feu aux environs de 5h du matin, voulant profiter de la fluidité de la circulation à ces heures-là. Un camion à vive allure, venant de centre-ville l’a violemment heurté, projetant le taxi de l’autre côté de la route. Le camion a fini sur le terre-plein. La circulation est coupée. Embouteillage monstre sur les deux voies. Le policier en faction se rappelle une autre scène similaire vécue la veille au boulevard Jean Paul II à Tsinga qui a provoqué les mêmes effets. Un chauffeur transportant un diplomate roule à toute vitesse. Dans sa course folle, il fait un dépassement dangereux sur la ligne continue. Et comme cela ne suffit pas, il fait brutalement un demi tour et heurte l’automobiliste qui venait en face et qui avait la priorité. Celui qui le précédait le prend aussi sur le flanc. Résultat, une nouvelle perturbation dans le trafic.

Des endroits comme les carrefours Mvan, Etoudi ou les artères comme Tongolo, Ngousso sont embouteillés en permanence à Yaoundé. La troisième ligne est systématiquement créée, à cause des chauffeurs pressés. D’ailleurs, nous confie Arouna Njoya, taximan, les clients qui vont vers le collège Jean Tabi sont souvent débarqués au carrefour à cause des embouteillages. Par contre, pour Mvan et Tongolo, le voisinage avec les gares routières ne facilitent rien pour les automobilistes. Les voyageurs y convergent à moto ou en voiture. Sans compter toutes sortes de vendeurs et autres chargeurs qui trouvent en ces endroits, des marchés fructueux. S’agissant de Ngousso, le flux de mouvement de la ville vers l’université et vice versa justifie la difficile circulation des automobiles. Ici aussi, la course des « Opep » pour l’université de Yaoundé II est source de la récurrence de l’incivisme et du non-respect du code la route. Que dire des gros porteurs des sociétés brassicoles et d’autres sociétés agroalimentaires ou industrielles qui s’arrêtent le long des marchés, à temps et à contre temps pour approvisionner les magasins, obstruant ou rétrécissant les voies de circulation ?

Pour le reste, la réhabilitation des voies publiques et des travaux divers dans la ville créent des déviations, ce qui cause des embouteillages. On ne peut occulter l’accroissement vertigineux du parc-automobile et l’enclavement des routes secondaires qui occasionnent des pressions de trafic sur les routes principales.

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