Le président de la République et Mme Chantal Biya ont offert une réception très courue mardi en soirée au palais de l’Unité.
La réception offerte par le couple présidentiel en début de soirée au palais de l’Unité a clôturé en beauté les manifestations organisées dans la capitale à l’occasion du 42e anniversaire de l’Etat unitaire. Le ballet de limousines transportant les invités a été canalisé par la police du milieu de l’après-midi jusqu’à l’heure limite d’arrivée, à 18h15. Tandis que les membres des corps constitués de l’Etat, dont la présence remarquée du président du Sénat pour son premier 20 mai en cette qualité, ceux du corps diplomatique et les invités spéciaux étaient déposés au perron, les autres personnalités ont retrouvé leurs places respectives, selon les indications des cartons d’invitation, après quelques moments de patience et de marche vers l’enceinte du palais. La tenue de fête était de rigueur, conformément au protocole annoncé : costume sombre ou tenue traditionnelle d’apparat pour les messieurs, tailleur, robe ou tenue traditionnelle d’apparat pour les dames. D’aucuns ont arboré leurs décorations. Cependant tous les invités ont foulé, d’un côté comme de l’autre, le tapis rouge serti de fleurs.
L’atmosphère, rafraîchie par des jets d’eau, était joyeuse avec des conversations nourries à mesure que la grande salle des fêtes s’emplissait. Et de même sous les tentes dressées dans les jardins embellis de fleurs dont un grand nombre aux couleurs nationales. Les invités ne se sont pas privés de se servir dès l’ouverture des buffets à 18h45.
C’est dans cette ambiance de convivialité que le président Paul Biya et son épouse ont retrouvé leurs hôtes à 19h. Accueillis par des acclamations, de larges sourires voire des youyous, ils ont aussitôt répondu aux ovations, prenant le bain de foule dans la grande salle des fêtes puis dans les jardins, saluant des centaines de mains, adressant des mots de bienvenue ou autres à tel et tel invité. La scène a duré une trentaine de minutes. Tandis que le couple présidentiel se retirait, les lampions demeuraient encore allumés, maintenant tout l’éclat festif de cette communion de l’unité nationale.