Les forces de défense ont démontré leur engagement à œuvrer non seulement pour la sauvegarde de l’intégrité du territoire mais aussi pour le développement.
La longue poignée de main entre le président de la République, Paul Biya et le général de division Saly Mohamadou, à la fin du défilé militaire, en disait sans doute long sur la satisfaction du chef des Armées au commandant des troupes à l’occasion de la parade militaire de la 42e édition de la fête de l’Unité nationale mardi au Boulevard du 20 mai. Pendant deux heures, l’on a assisté à une démonstration de discipline, de rigueur et de savoir-faire de la part des différentes composantes de nos forces de défense et de sécurité. Le défilé à pied a été ouvert par le détachement des Forces républicaines de Côte d’ivoire, suivi de près par les éléments de la Garde présidentielle, les cadets de l’Ecole militaire interarmées (EMIA). On a ensuite admiré le pas ferme des différentes structures de l’Armée, qu’il s’agisse du Bataillon d’intervention rapide (BIR), du Bataillon des troupes aéroportées (BTAP), du Bataillon spécial amphibie (BSA) et des autres sections de l’Armée, forces aériennes ou navales. Le passage de la gendarmerie nationale, de la police, des sapeurs-pompiers, de la douane n’a pas laissé indifférent les nombreuses personnalités présentes et les invités spéciaux du président de la République, dont le chef d’État-major des Forces républicaines de Côte d’ivoire, le général de corps d’Armée, Soumaïla Bakayoko. Si l’on en juge par les applaudissements qui ont accompagné les différents passages.
C’est debout que le président de la République a assisté au passage des troupes à pied, signe de l’hommage du chef des Armées à ces hommes et femmes dont l’engagement sous le drapeau va jusqu’au sacrifice suprême. Le défilé motorisé s’est voulu une démonstration de la capacité d’action de nos forces de défense et de sécurité à lutter pour la préservation de l’intégrité du territoire national. Mais aussi à travers le passage des nouveaux équipements du régiment du Génie militaire, de leur détermination à s’engager aux côtés des pouvoirs publics pour booster le développement économique et social de notre pays.
