Le défilé de la place de l’indépendance de Ngaoundéré a été riche en sons et en couleurs.
« Nous avons vu une forte mobilisation populaire pour cette fête de l’unité. Je crois que nous allons désormais passer par les responsables des groupes et associations qui ont pris part à ce défilé pour passer nos messages ». Cette déclaration du gouverneur de la région de l’Adamaoua au terme de la traditionnelle parade organisée à l’occasion de la fête du 20 mai traduit à suffisance l’engouement qui a animé les uns et les autres qui se sont mobilisés pour la réussite du défilé. Même la pluie, invitée de dernière minute n’a pas terni l’éclat de la fête. Tout au contraire, elle a permis de mesurer le patriotisme des camerounais en général, et celui des militants du RDPC en particulier qui ont bravé cette pluie pour défiler devant Abakar Ahamat, le gouverneur de la région de l’Adamaoua. Ce passage des militants du parti de Paul Biya mettait ainsi un terme au défilé qui s'est déroulé selon un chronogramme de passage préalablement défini. Auparavant, huit autres formations politiques, notamment l’UNIVERS, le MNPC, le MDR, le FPD, le SDF, le FSNC, l’UPC et l’UNDP ont, chacun à sa manière démontré sa capacité de mobilisatrion.
C’est l’armée qui a ouvert le défilé. Un défilé exécuté en deux temps ; défilé pédestre d’abord, enchaîné par le défilé motorisé. Par la suite, les scolaires ont pris le relais ; d’abord les jeunes scolaires qui ont défilé à pas cadencés, chantant tout haut des chants patriotiques. Par la suite, on a assisté au passage des élèves du secondaire, puis ceux de l’université et des écoles de formation. Le défilé des associations et des clubs culturels a précédé celui des formations politiques. A chaque passage, le gouverneur ne cessait d’applaudir les défilants. Les majorettes ont puisé dans leur trésor d’imagination pour offrir au public un spectacle alléchant. Un spectacle à même de faire couler des larmes de joie. Le gouverneur de l’Adamaoua a demandé à ses populations de méditer sur le thème de cette fête tout au long de l’année puisque sans une synergie entre le peuple et l’armée, la paix serait un leurre.
