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Dossier de la Rédaction

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Feux d’artifice comme bouquet final d'une fête réussie

Le lancement des feux d’artifice a glané davantage de monde au Boulevard du 20 mai mardi dernier.

Ils étaient là, médusés, excités, confus autour de nombreuses émotions. Mais elle, a choisi de rester braquer contre sa mère. Graziella Bong, un peu plus de 12 mois, a fait le déplacement du Boulevard du 20 mai avec sa mère, Chrisitine Bong Boun et d’autres membres de la famille. Elle tenait à y être d’après ses proches, intenable à la maison, sa mère a du céder et lui faire vivre cette année, le lancement des feux d’artifice, au soir de la célébration de la 42e fête nationale de l’Unité au Boulevard du 20 mai. Sauf que, 32 minutes durant, le temps du lancement, la fillette a gardé les yeux fermés, blottie contre sa mère. Graziella ne vivra pas ses moments comme ses sœurs, sinon autour de sursauts. Comme cette famille, une foule de personnes de diverses tranches d’âge a assiégé l’espace allant du rond point de la poste centrale au lieu dit « Pharmacie du Soleil » en passant par le carrefour « An 2000 ». Couleurs, bruits presque assourdissants, rythmes, meublent la soirée. Dans le ciel, les nuages sombres deviennent d’un coup colorés. On passe facilement du vert au rouge, au jaune, au bleu…

Cette année, on est passé en mode « tablettes » pour immortaliser le spectacle. Les appareils photos domestiques ont cédé la place aux smartphones et outils tactiles. Et cette année encore, ce groupe de Cop’monde, du quartier Nkolmesseng a respecté le rendez-vous devenu rituel du « 20 mai ». Au nombre de 20, ils ont décidé d’initier les plus jeunes (quatre) à ce moment de communion. Junior Hond, inconditionnel, maîtrise les formes. Le temps du lancement il se transforme en speaker de la cérémonie de lancement des feux. Il annonce une ventouse, un fuseau, puis se plante. La suite, il ne la maîtrise pas ou plus. « Ils ont changé cette année », constate l’adolescent. La surprise  qu’il annonçait à Anicet, Yannick et Stéphane Nkakè est donc jetée à l’eau. Son engouement de départ est très vite retombé. Mais l’ambiance sera remise grâce à son idée de caméscope autour de laquelle chacun devait dire un mot sur la soirée. Les onomatopées en langues nationales fusent. Seuls les regards traduisent le degré d’enchantement de chacun. Comme quoi, les militaires de la Brigade du quartier général commis à la tâche ont « bien travaillé ». Ils ont surtout offert six minutes de spectacle en plus, comparativement à l’an dernier. Et pour beaucoup, « c’était meilleur », si l’on se fie à la foule venue nombreuse. Stéphane Nkotto, 2 ans,  lui,  reste sur une interrogation à l’endroit de sa mère : « Mama, pourquoi les feux restent en l’air ? ».

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