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Dossier de la Rédaction

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Le Cameroun pour des patrouilles coordonnées avec le Nigeria

L’écho du sommet de Paris pour la sécurité au Nigeria résonne encore dans les rédactions aussi bien en France qu’au Cameroun. On se souvient que samedi dernier, les chefs d’Etat du Benin, du Cameroun,

de la France, du Nigeria, du Niger et du Tchad ont mis leur intelligence en commun pour  lutter efficacement contre la secte islamiste Boko Haram. Les représentants des Etats-Unis, du Royaume Uni et de l’Union européenne ont également participé à ce sommet ayant permis d’intensifier la mobilisation régionale et internationale pour traquer Boko Haram. Mais il reste que malgré l’engagement constant du président de la République à lutter contre cette secte islamiste, nombre d’observateurs, voire des médias ont  voulu laisser croire qu’il y a en réalité une brouille entre le président camerounais et son homologue nigérian sur la stratégie de lutte contre l’insécurité  montante au Nigeria voisin. Dans une interview accordée mardi dernier à RFI, le ministre des Relations extérieures dissipe ce qui pourrait apparaître aux yeux de certains comme un malentendu. Pierre Moukoko Mbonjo rejette en bloc  toutes les allégations qui font état d’un malaise entre le Cameroun et le Nigeria. Si les deux pays sont d’accord pour réduire la secte islamiste au silence au grand bénéfice des échanges commerciaux de part et d’autre de la frontière commune, Pierre Moukoko Mbonjo réfute les insinuations qui font état de ce que Paul Biya et Goodluck Jonathan s’évitent ou encore que les lycéennes enlevées par la secte islamiste au Nigeria seraient en territoire camerounais.

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