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Dossier de la Rédaction

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Les zones marécageuses ne sont pas constructibles

Dans un récent communiqué, Gilbert Tsimi Evouna, délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Yaoundé, annonce le démarrage imminent de la répression.

Des maisons construites dans les marécages et inondées à la moindre averse, de tels clichés sont légions dans certains quartiers de Yaoundé. Lorsque ustensiles de cuisine et vêtements ne se baladent pas sur ces eaux ce sont les populations qui paient le prix des inondations. Comment oublier le disparition dans la nuit du 8 au 9 mai dernier des deux hommes au niveau de Nsam Sofavinc.

« Les marécages font partie du domaine public et ne peuvent faire l’objet d’appropriation personnelle sauf désenclavement préalable. » Dans un communiqué paru dans CT du 15 mai dernier, Gilbert Tsimi Evouna, délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé interpelle les habitants et les potentiels acquéreurs de ces sites à risque. D’après lui, les marécages participent à la régulation des infiltrations des eaux et à ce titre, jouent le rôle de régulateur de l’écosystème de notre environnement.

Sans autre forme de mesure, il  assure que « le délégué du gouvernement fait connaître à tous que des actes ainsi décriés seront désormais sévèrement réprimés. » Et ce ne sera pas la première fois à Yaoundé. L’on se souvient des épisodes des quartiers Ntaba du côté de Nlongkak ou encore des démolitions faites autour du lieu-dit « Nouvelle route Bastos. » Des larmes ont coulé mais ces destructions n’ont pas servi de leçons aux autres. Beaucoup sont encore ceux qui résident les marécages à Yaoundé. Les lieux dits Tsinga Elobie, Etam Bafia après la chapelle Mvog-Mbi ou encore   

 Selon des témoins, les eaux de la forte pluie qui s’est abattue sur la ville de Yaoundé dans la nuit de jeudi à vendredi auraient emporté deux piétons au quartier Nsam à Yaoundé. C’était aux environs de 22h, sur un pont non loin de l’entreprise Sofavinc. « Ils voulaient traverser quand ils sont tombés dans l’eau. Nous ne les avons plus revus », a commenté Franck Ngono, témoin de la scène. Vendredi dernier, aux environs de 10h, sur place, on était toujours sans nouvelle de ces passants emportés par les eaux. Mais, ce n’est que l’une des préoccupations des riverains du quartier Nsam. Comme dans toutes les zones inondées à travers la ville, on évacue les eaux ou on évalue les dégâts. Les victimes sont consternées par les dommages causés par ces eaux en furie qui sont sorties de leurs lits. Samedi dernier, aux environs de 14h, au poste de  gendarmerie au niveau de l’échangeur à la sortie du quartier Nsam, deux gendarmes ont rapporté qu’il y a eu des rumeurs indiquant que deux personnes auraient été emportées. « Aucune plainte n’a été reçue au niveau de ce poste de gendarmerie à ce sujet pour qu’une enquête soit ouverte », ont-ils laissé entendre.


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