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Dossier de la Rédaction

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Monatélé, comme en 1972

La célébration de la fête nationale ici a donné lieu à une mobilisation singulière.

Jour de célébration ce mardi 20 mai dans la localité de Monatélé, chef-lieu du département de la Lékié. De concert avec le pays tout entier, les forces vives de cette unité administrative ont commémoré l’avènement il y a 42 ans de l’Etat unitaire. Et c’est sur un grand défilé présidé par le préfet Patrick Simou Kamsu à la place des fêtes, que se sont achevées les festivités, qui pendant  une semaine, ont tenu en haleine la ville et tous les villages alentour. Occasion pour tout ce beau monde de démontrer leur attachement aux idéaux de paix et d’Unité nationale si chers au Cameroun. Entre chants, couleurs et solennité, quelques tableaux significatifs ont laissé leur empreinte sur la fête.

C’est, par exemple, la fraîcheur candide de tous ces enfants des écoles primaires, chantant à tue-tête des rengaines patriotiques ; généralement des appels au travail, à l’unité nationale, mais aussi des haros sur certaines tares de la société, comme la corruption… Pour certains de ces vaillants soldats, ils ont dû partir de villages aussi lointains que Monabo, Eyen-Meyong, Nkolkosse ou Nkolossananga, pour ajouter leurs voix au chœur de l’unité. Avant eux, les forces de défense et de maintien de l’ordre ont apporté leur touche de solennité, sans laquelle ce genre d’évènement ne saurait avoir tout son sens. Cette même marque de gravité, qui a ponctué la remise de distinctions honorifiques à une bonne demi-douzaine de responsables administratifs et autres dignitaires locaux.

Il y a aussi eu du ludique, avec la remise de trophées et de diplômes à différents groupes qui se sont particulièrement illustrés au cours de la semaine d’activités. Le fait, par exemple, que des moto-taximen se distinguent en investissement humain, est suffisamment rare pour être signalé… A la fin du défilé, ce qui aura certainement marqué les esprits, c’est la déferlante RDPC, au moment du passage des partis politiques. Pourtant, il faudra aussi remarquer que trois autres formations, le MRC, l’UNDP et le PPD ont également participé aux festivités, consacrant une unité réelle et saine, dans une ville dont un des signes distinctifs est la diversité ethnique et culturelle.

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