Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Il faut négocier la paix

 Alors que tout laissait penser à un retour définitif de la paix au Mali, voilà que la tension est remontée d’un cran. Ce qui se traduit sur le terrain par la reprise des affrontements, dans la zone de Kidal, entre les rebelles du MNLA et l’armée régulière malienne. Une situation qui piétine, sinon met entre parenthèses les accords de paix signés le 18 juin 2013 entre les factions rebelles du nord du pays et le gouvernement de transition d’alors. Ces accords ont balisé une voie de sortie de crise. Une voie idoine sans laquelle l’intégrité territoriale du pays ne saurait être préservée avec efficacité. Autant que l’unité nationale et la restauration de l’autorité de l’Etat, qui constituent également des éléments essentiels à capitaliser pour la reconstitution sociopolitique du territoire.

L’apaisement ne semble pas de rigueur, malgré les espoirs qu’a suscités l’organisation des élections générales qui a permis au pays de retrouver toutes ses marques institutionnelles. Avec à la tête de l’Etat, un président démocratiquement élu et jouissant de la légitimité populaire. Pourtant, cette déroute de l’armée nationale face aux rebelles du MNLA, fait resurgir la question de l’application des accords de Ouagadougou. Au demeurant, l’une des premières clauses de ces accords se rapportait aux modalités du retour de l’armée malienne à Kidal et au désarmement des rebelles touaregs. Il a été décidé que l’armée malienne ne reviendrait pas seule à Kidal, mais accompagnée de la future Mission des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). En principe, la Minusma doit se déployer au Mali le 1er  juillet. Sur la question des rebelles, Bamako exigeait qu’ils soient désarmés sitôt l’armée malienne revenue dans la ville.  Pas faisable techniquement, ont affirmé la médiation et ses partenaires, parce qu’un désarmement est une œuvre de longue haleine qui doit s’inscrire dans un processus de démobilisation, désarmement, réinsertion (DDR).

Dès lors, la stabilité politique devient un impératif absolu, la conséquence à toute volonté affirmée de la part des partis en crise. Il convient de reconnaître cependant qu’aucune violence militaire ne peut en aucun cas favoriser le retour à la normale. Encore que les accords de juin 2013 devaient déboucher sur un nouvel accord, dit, définitifs. C’est donc dire que la voie pour une véritable sortie de crise passera par le respect des closes et surtout par la négociation d’une paix pérenne.

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière