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Dossier de la Rédaction

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Appel à la reprise à l'hôpital Cebec

Le préfet du Wouri sur le site la semaine dernière pour ramener les grévistes à la raison. Le préfet du Wouri s’est rendu ce jeudi 22 mai à l’hôpital Cebec de Bonabéri afin de négocier avec les grévistes et apaiser les tensions. C’est ainsi que Naseri Paul Bea a demandé aux employés mécontents de reprendre le travail. Pour l’autorité administrative, il est inadmissible de bloquer un service aussi sensible que celui des soins hospitaliers. Les grévistes revendiquent entre autres, le paiement de plusieurs mois d’arriérés de salaire et le départ du Dr. Richard Etoke, le médecin-chef.

Celui-ci après sa nomination par le Conseil des églises, a opéré des affectations de personnels dans les services annexes. Ce changement fait des mécontents, crée des tensions. Personne ne veut partir de l’hôpital Cebec de Bonabéri. Alors que du côté de l’administration, on parle d’insubordination, chez les manifestants, on assimile ces mutations à une tentative de musellement des employés qui dénoncent la « mauvaise gestion » de l’hôpital. « Nous ne reprendrons pas le service tant que cette situation n’est pas résolue », confie un gréviste.

Pour les autorités locales, il faut organiser des concertations afin d’examiner l’épineux cas de l’hôpital Cebec de Bonabéri. Le paiement d’au moins un mois de salaire le plus rapidement possible pourrait également contribuer à apaiser quelque peu les tensions, tout comme un renforcement de la communication entre l’administration et le personnel.

Entre-temps, du fait de la crise qui perdure, l’hôpital Cebec de Bonabéri a pris un coup à sa réputation. Les malades se font rares. Difficile de trouver des fonds pour un hôpital presque sous perfusion. En 2012, une grève avait déjà paralysé cette formation. Après des tractations, un comité de gestion avait vu le jour. Pendant plus d’un an, il a fait fonctionner l’hôpital tant bien que mal. Les problèmes des allocations familiales, l’approvisionnement en eau et en électricité ont été résolus grâce au Conseil des églises protestantes du Cameroun (Cepca) sur fonds Cd2, mais des problèmes d’arriérés de salaire sont nés.

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