L’entraîneur est un habitué de la coupe du monde, après 1990 et 2010.
Huit ans passés à la tête de la Céleste. La confiance placée en Oscar Tabarez atteint les sommets, et demeure pour ce Mondial brésilien. Entre 1988 et 1990, il avait déjà occupé ce poste, avec une participation à la coupe du monde en 90 en Italie, soldée par une élimination au premier tour. Ancien joueur de l’équipe nationale de l’Uruguay, Tabarez est à la maison. Il a ses repères dans cette sélection, s’appuie sur ses piliers et engrange les résultats satisfaisants. L’expédition en Afrique du Sud en 2010 a remis la Céleste dans la constellation, avec les demi-finales. La dernière fois qu’elle a atteint un tel niveau, c’était en 1970. Depuis, Oscar Tabarez enchaîne les belles prestations.
Demi-finaliste en 2010, vainqueur de la Copa America et demi-finaliste encore à la Coupe des confédérations en 2013, galop d’essai de ce Mondial. A 67 ans, Oscar Tabarez a donné une âme à l’Uruguay, la forge au fil des années. Sous l’ère Tabarez, l’attaque uruguayenne est devenue implacable, susceptible de créer le danger à tout moment. Il privilégie le collectif tout en mettant en lumière les individualités dont il dispose. Fidèle à ses principes, Tabarez mène ses joueurs avec un charisme à tout rompre. Sa politique de jeu ne convenant pas toujours, il a dû se transcender, associant la nouvelle et l’ancienne génération. Son aventure désastreuse en Europe avec le Milan AC en 1996 fait partie des faux pas de ce coach qui traîne désormais avec lui près de 30 ans de carrière comme entraîneur. Au Brésil, ce sera sa troisième coupe du monde au banc de l’Uruguay. Sa nouvelle sortie est très attendue.
