Le cessez-le feu signé vendredi dernier est respecté et les populations regagnent leurs domiciles.

C’est l’accalmie au Nord-Mali, six jours après les récents affrontements entre l’armée et les rebelles touaregs. Sur le terrain, le cessez-le-feu signé vendredi dernier, entre les belligérants, est respecté de part et d’autre, annonçaient lundi les agences de presse internationales. Elles faisaient aussi état du retour progressif des populations qui avaient fui Kidal, alors que les groupes armés rebelles tiennent toujours leurs positions dans cette ville  et à Ménaka. De leur côté, les forces gouvernementales sont visibles dans des localités comme Aguelok et Tessalit. Et aux dernières nouvelles, deux de leurs chefs viennent d’être convoqués à Bamako. Si peu de détails ont été donnés au sujet de cette information, le lien avec la défaite de l’armée malienne des 17 et 21 mai derniers face aux groupes rebelles est certain.

Le ministre malien de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga, a parlé de 50 morts et de 48 blessés dans les rangs de l’armée, dimanche dernier, à la télévision publique (ORTM). Des chiffres plus élevés que les précédentes estimations rendues publiques par Bamako et même par le Mouvement national de libération de l'Azawad (Mnla). Le ministre de la Défense malien avait fait état vendredi de 20 soldats maliens tués. Tandis que, jeudi, le groupe touareg avait avancé le chiffre de 40 morts et 50 blessés pour les combats de la veille. Mossa Ag Attaher, le porte-parole du Mnla avait, en outre, annoncé la capture de 70 militaires maliens ainsi que les saisies de 12 blindés, de 50 véhicules 4X4 flambant neufs, de plusieurs tonnes de munitions et d'armes.