Le directeur général nouvellement élu souhaite redynamiser les acteurs et les outils impliqués dans le fonctionnement de l’institution.
Le Camerounais Stéphane Monney Mouandjo a été élu directeur général du Centre africain de formation et de recherche administratives pour le développement (Cafrad) à l’issue de la 52e session de son conseil d’administration. L’évènement s’est déroulé à Marrakech au Maroc du 12 au 14 mai dernier en présence du ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Michel Ange Angouing, à la tête d’une délégation camerounaise. Stéphane Monney Mouandjo, aujourd’hui 11e directeur général du Cafrad, souhaite bâtir une institution encore plus performante.
Partant de la vision du Cafrad qui est une fonction publique juste et efficace et une bonne gouvernance répondant aux besoins des populations, le Docteur en Droit international et Relations internationales propose une démarche qui peut se décliner en trois étapes. Il s’agit de la consolidation et la valorisation des acquis du temps et de l’histoire, la réorientation ou la modernisation de la stratégie d’intervention du Cafrad et la redynamisation des outils ainsi que des acteurs impliqués dans la fonctionnement de cette institution. Depuis février 2009, le nouveau directeur général s’occupait des relations internationales du Cafrad. Il y était également expert en innovation, réforme et modernisation de l’administration et des institutions de l’Etat et a été plusieurs fois directeur général par intérim de l’institution.
Selon ses responsables, le Cafrad s’est imposé comme l’une des institutions sinon la plus ancienne institution technique panafricaine et se trouve aujourd’hui dans une période charnière de son histoire, d’où la nécessité de mettre en avant ses 50 années d’existence ainsi que ses acquis dans la formation des élites africaines. L’institution panafricaine dont le siège est à Tanger au Maroc est chargée d’accompagner les jeunes Etats d’alors, dans leurs mutations administratives. Et cela passe par un travail de formation, d’appropriation par les Africains et avec les Africains de leurs administrations, grâce à des outils nouveaux et à travers des stratégies définies par eux-mêmes.
