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Dossier de la Rédaction

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Festival de Cannes: générique de fin sans l’Afrique

Festival de cannesLe continent ne figure pas au palmarès qu’a livré le jury présidé par Jane Campion.

Samedi 24 mai, à 20h, les projecteurs se sont éteints sur la 67e édition du festival de Cannes. Après deux semaines intenses de projections, de discussions, d’échanges et de critiques, le festival s’est achevé par la cérémonie des Awards animée par l’acteur Lambert Wilson. Cérémonie très attendue cette année où la critique espérait enfin voir un film africain primé. «Timbuktu» du réalisateur mauritanien Abderrahmane Sissako, plébiscité par la presse à Cannes figurait parmi les favoris de la palme d’or au coude-à-coude avec « Mommy » du Canadien Xavier Dohlan. Le jury, présidé par Jane Campion, ne l’a pas trouvé digne de cette récompense. Car, il a donné ses points au film «Winter Sleep » du Turc Nuri Bilge Ceylan. Film dont l’intrigue dévoile un sexagénaire dominateur  régnant sans vergogne dans un petit village nommé Anatolie. Le réalisateur ému a dédié cette palme d’or à toute la jeunesse turque et au cinéma de ce pays qui célèbre son centenaire cette année. Douche froide donc pour l’Afrique qui devra encore attendre avant de décrocher sa première Palme d’or. Néanmoins, le film d Abderrahmane Sissako a reçu, vendredi 23 mai, le 18e prix François Chalais. Prix distinguant l’esprit humaniste dans un film.

En conférence de presse, la présidente du jury a avoué que le choix a été difficile au regard de la qualité des films en compétition cette année. Le jury a sacré l’originalité, la créativité, la subtilité des récits. Il n’a pas pu départager Xavier Dohlan, « Mommy » et Jean-Luc Godard, «Adieu au langage», à qui il a attribué le prix du jury en ex-aequo.

Côté acteurs, le britannique Timothy Spall a décroché le prix d’interprétation masculine pour son rôle Mike Leigh dans « Mr Turner » où il incarne le célèbre peintre de l’outre-manche. Chez les actrices, son interprétation d’une star hollywoodienne hystérique, dans le long métrage du canadien David Cronenberg, « Maps to the stars », a valu à Julianne Moore de recevoir la palme. Sur la Croisette, les rideaux sont définitivement tombés dimanche, après les projections des films primés. Le tapis rouge est rangé, en attendant l’année prochaine.Festival de cannes

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