Comme entraîneur ou comme joueur, le sélectionneur de la Nazionale n’a jamais quitté son pays.

Il n’est pas du genre à aller voir ailleurs. Cesare Prandelli aime l’Italie et ne s’en cache pas. Le sélectionneur de la « Squadra Azzurra » est un fin connaisseur des championnats de son pays. La liste des joueurs qu’il dirigera au Brésil l’illustre. 27 joueurs sur 30 sont des produits de clubs de Série A. S’il se montre traditionnaliste sur ce point, Prandelli a cependant bouleversé ses habitudes, et par là celles de la Nazionale, en la rendant plus offensive. En 2010, il reprend la sélection nationale en remplacement de Marcello Lippi, après l’élimination dès le premier tour en Afrique du Sud. Deux ans plus tard, sous sa houlette, la « Squadra » est la finale de l’Euro 2012. La fédération italienne de football lui maintient sa confiance après ce réveil. D’ailleurs, Prandelli a récemment prolongé son contrat avec la sélection. Il restera son coach pendant deux ans de plus, et la mènera à l’Euro 2016 en France.

Cette nouvelle devrait en rajouter à sa motivation et à celle de l’équipe. A 56 ans, Prandelli n’a cessé de montrer son amour pour son pays. Il a passé toute sa carrière de footballeur sous le ciel italien, et jusqu’à ce jour, il n’a entraîné que des clubs aux couleurs vert-blanc-rouge. Sa nomination comme sélectionneur intervient d’ailleurs à l’heure épique de la Fiorentina, qu’il a entraîné pendant cinq ans (2005-2010). En 34 matchs avec l’équipe nationale, il a engrangé 18 victoires, 10 nuls et six défaites. Son palmarès comme entraîneur est faible, il n’a remporté qu’un championnat de Série B en 1999. Des statistiques à parfaire lors du Mondial, pour lequel il a de grandes ambitions.