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Dossier de la Rédaction

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Congo Brazzaville: 130 000 Rdcongolais expulsés en deux mois

RD Congo-Congo Brazzaville la tension perdureC’est dans le cadre d’une opération de sécurisation lancée le 3 avril dernier et marqué par des  dérapages.

La saignée se poursuit entre la République démocratique du Congo et le Congo voisin. 130 000 ressortissants de l’ex-Zaïre ont déjà été chassés depuis le 4 avril dernier, selon l’ONU. C’est dans le cadre d’une opération de lutte contre l’insécurité et l’immigration clandestine menée par les autorités de Brazzaville. Seulement, la méthode et les conséquences de cette campagne suscitent de plus en plus des réactions. La plus récente d’entre elles vient de l’Onu, qui a demandé hier aux autorités de Brazzaville de stopper le processus. Le chef de la mission de l'Onu en RDC, Martin Kobler, et la représentante spéciale des Nations unies sur la violence sexuelle dans les conflits armés, Zainab Bangura, ont produit à cet effet un communiqué commun. Ils y estiment que ces expulsions ne correspondent pas au « standard international » et provoquent une « grave crise humanitaire ». Les deux hauts responsables de l’ONU évoquent également des témoignages faisant état de viols et de noyades rapportés par des dizaines d’expulsés.

Des exactions qu’avaient déjà reconnues le maire de Brazzaville, Hugues Ngouelondele fin avril, annonçant la radiation de 17 policiers reconnus coupables de maltraitances sur les refoulés. Il avait alors rassuré son homologue de Kinshasa de la fin prochaine des expulsions. Mais l’opération s’est poursuivie sans discontinuer, suscitant en face des protestations de la classe politique et de la société civile. Des médias de la RDC ont même fait état du départ d’au moins 500 ressortissants du Congo-Brazzaville qui s’attendaient à une réciprocité. Mais Kinshasa s’est contenté d’exiger le visa en plus du passeport désormais réclamé par Brazzaville, au lieu du laissez-passer en vigueur aux frontières des deux pays depuis des années. La RDC «n’a pas à émettre un quelconque jugement sur la légitimité des motivations des autorités de Brazzaville pour agir de la sorte ;  chaque pays a le droit de faire ce qu’il pense devoir faire pour réduire la délinquance et la criminalité sur son territoire », déclarait le porte-parole du gouvernement de la RDC, Lambert Mende le 30 avril dernier. Il a indiqué que son pays a pris « un certain nombre d’initiatives pour obtenir de nos voisins la cessation de ces abus flagrants ».

Une position d’autant plus réservée que les mesures prises par le Congo font suite à l’arrivée sur le territoire des kuluna. Ces gangs de délinquants originaires de Kinshasa s'étaient repliés à Brazzaville après avoir été pourchassés par la police de la capitale de la RDC, juste de l'autre côté du fleuve Congo, en novembre dernier. RD Congo-Congo Brazzaville la tension perdure

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