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Dossier de la Rédaction

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L'Extrême-Nord se mobilise dans la guerre contre Boko Haram

L'extreme nord se mobilise dans la guerre contre Boko HaramLes forces vives de cette région s’engagent à soutenir l’Armée dans la croisade lancée contre le mouvement terroriste

L’impressionnant déploiement des moyens humains et logistiques de l’Armée au niveau des localités frontalières au Nigeria est de nature à rassurer les populations qui vivent sous la terreur entretenue par les membres de la secte islamiste Boko Haram. Selon les premiers échos qui nous parviennent du front, les incidents  survenus ce week-end à Amchidé, Limani, Waza et Dabanga  entre les forces armées camerounaises et les éléments de la secte Boko Haram ont tourné à l’avantage des troupes camerounaises. Pour l’heure, la quiétude et la sérénité  sont revenues au sein de  la population terrorisée par les incursions et les attaques des insurgés de la secte Boko Haram. Le moral de troupes est galvanisé par le soutien des forces vives de la région de l’Extrême-Nord décidées à accompagner  cette opération militaire. Réunis vendredi dernier à Maroua, ministres et hauts fonctionnaires, parlementaires originaires de l’Extrême-Nord, élites intérieures et extérieures, chefs traditionnels, maires, se sont donné rendez-vous au Cercle municipal dans le cadre d’une vaste campagne de sensibilisation et de stratégie sur les activités de la secte Boko Haram. Présidée par le président  de l’Assemblée nationale, cette rencontre s’est muée en un forum sur la sécurité de la région. Le secrétaire d’Etat à la Défense chargé de la Gendarmerie, Jean-Baptiste Bokam, le délégué général à la Sûreté nationale, Martin Mbarga Nguele, ont effectué le déplacement de Maroua pour rassurer les populations de la décision du chef de l’Etat de déclarer la guerre à la secte Boko Haram. Le secrétaire général adjoint du Comité central, le Dr Hmadajoda Adjoudji n’était pas en reste.

L’objectif de cette rencontre se déclinera à travers le propos liminaire du PAN. « L’aggravation de la situation sécuritaire due à l’intensification des actes criminels de la secte Boko Haram sur le territoire camerounais » a poussé le chef de l’Etat à organiser une vaste campagne de sensibilisation et de ratissage pour la recherche du renseignement dans les régions du Nord et de l’Extrême-Nord. Pour le très honorable Cavaye Yeguie Djibril, les actes de ce mouvement terroriste sont susceptibles d’instaurer un régime de terreur au sein de la population, de constituer des menaces de soulèvement des populations, de générer l’éclatement des conflits entre les confréries islamiques se soupçonnant mutuellement d’être les relais de la secte et l’affairisme de certains pour qui, prises d’otages et banditisme, riment avec opérations pour de l’argent facile. Le constat est clair, les attaques et autres incursions des membres de ce mouvement terroriste ont constitué un terreau propice au trafic d’armes à feu, au blanchiment d’argent, aux règlements de comptes et à l’afflux des refugiés nigérians sur le sol de la région. Selon le PAN, si rien n’est fait, « la paix nationale, la stabilité de nos institutions et la prospérité du Cameroun seront fortement compromises ».

Pour aider le chef de l’Etat à bien mener cette guerre déclarée à la secte islamiste, il est question pour les élites de sensibiliser toutes les couches des populations sur la menace que représente la secte, de restaurer la confiance et la sérénité au sein de la population. Il est également question désormais d’identifier et de dénoncer systématiquement les pseudo-nationaux et de mettre sur pied un dispositif efficace de recherche et de transmission du renseignement aux autorités compétentes. Les participants ont également réfléchi à la protection de ceux qui fourniront les informations aux autorités administratives et aux forces de l’ordre. Les débats ont achoppé autour de la collaboration de la population avec les forces de l’ordre,  de la protection de ceux qui renseignent, et des facteurs qui font le lit du phénomène : précarité des jeunes, de l’amélioration des conditions de vie des populations de certaines zones frontalières. Cette vaste campagne de sensibilisation est pilotée par une coordination régionale présidée par le président de l’Assemblée nationale. Après le conclave de Maroua, le relais a été pris par les unités départementales pour un exercice similaire.L'extreme nord se mobilise dans la guerre contre Boko Haram

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