Cédric Djeugoué et Loïc Feudjou, joueurs de Coton Sport de Garoua retenus par Volker Finke dans la liste publiée hier.
Pour tous les journalistes camerounais présents en Allemagne hier, la nouvelle a fait l’effet d’une bombe. On passe des coups de fil pour vérifier l’information, personne n’osant y croire. Mais il faut se rendre à l’évidence : Guy Roland Ndy Assembé ne participera pas à une deuxième coupe du monde d’affilée. Volker Finke a préféré emmener Charles Itandje, Sammy Ndjock et un des deux locaux, Loïc Feudjou, au Brésil. Un choix qui va certainement faire couler beaucoup d’encre, tant la place du gardien de Guingamp semblait certaine derrière le titulaire Itandje. Mais c’est bien le coach qui décide et lui qui assume.
Pour le reste des recalés de cette liste des 23, publiée hier, date-butoir de la Fifa, peu de surprises donc. Dimanche déjà, au milieu du capharnaüm du hall de l’antre des Lions à Düsseldorf, au Swissôtel, certains avaient remarqué les larmes de Cédric Loé. Et compris le message : le milieu de terrain des Lions indomptables et d’Osasuna (Espagne) ne sera pas du voyage au Brésil. Il faut dire qu’avec la profusion de joueurs à ce poste, Volker Finke avait largement le choix. Et Edgar Salli, qui ne faisait visiblement pas partie des plans initiaux, a su gagner sa place dans les 23. La nervosité d’Idrissou Mohamadou, moins enclin à se faire photographier avec des fans que la veille, n’est pas non plus passée inaperçue. Arrivé en stage avec une blessure, Jean-Armel Kana-Biyick n’était visiblement pas rétabli alors que Gaëtan Bong n’a pas pu s’imposer sur le côté gauche où Assou-Ekotto et Bedimo ont déjà fait leur nid. Le Cameroun aura donc dans ses rangs deux joueurs locaux puisque le jeune Cédric Djeugoué a su convaincre son entraîneur alors que ce n’était pas gagné d’avance.
Les Lions, qui bénéficient de quelques jours pour se ressourcer en famille, vont se retrouver le 5 juin prochain pour préparer leur dernier match, deux jours plus tard, à Yaoundé face à la Moldavie. L’occasion pour les élus de Volker Finke de dire au revoir au public camerounais.
