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Dossier de la Rédaction

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Signature des APE: La compétitivité en question

La 3e édition de l’université du Gicam a mis en lumière la nécessité de la mise à niveau des entreprises afin d’affronter la mondialisation de l’économie.

C’est dimanche 1er juin, lors des allocutions de clôture que l’on a tiré les conclusions de cette université pas comme les autres, qui a réuni pendant trois jours, les chefs d’entreprises et cadres de la place. Et finalement, l’impression générale qui s’en dégage est qu’il ne faut pas avoir peur des APE, que l’entreprise qui en a peur est probablement celle qui refuse de se développer et grandir. En un mot, être compétitive.

Affronter les retombées des APE, oui, mais comment ? Alors que l’économie camerounaise est fragilisée par plusieurs maux notamment le poids de l’informel (26,8% du PIB et 92% d’actifs occupés) ; la faiblesse de l’espérance de vie des entreprises (81% ont moins de dix ans) ; le niveau insuffisant de connaissances des chefs d’entreprises. Le président du Gicam André Fotso se veut prudent : « Dans le traitement, il faut aborder les différents aspects avec mesure, tant ils déchaînent les passions. Les APE, ce n’est pas la panacée, et avec ou sans ratification, il faudra adopter les réformes d’adaptation ».

Traduction, la mise à niveau est plus que nécessaire. Car selon les patrons, faire l’économie de cette démarche serait suicidaire au regard de la concurrence déloyale et de la contrebande sur les marchés. Chacune des entreprises gagnerait donc à s’inscrire au programme de remise à niveau. « Nous sommes plus que jamais appelés à suivre cette voie, pour survivre dans le monde actuel. Si aujourd’hui, nous pouvons bénéficier de l’accompagnement du programme pilote d’appui à la mise à niveau, la normalisation et la qualité (PPAMNQ), il n’en demeure pas moins que la mise en place d’une démarche crédible, pertinente et efficace reste un défi. C’est l’un des préalables à l’amélioration de l’environnement institutionnel des entreprises, du cadre incitatif et des structures de formation », a lancé André Fotso dans sa leçon inaugurale.

A Douala encore, on reconnaît le déficit en communication et de sensibilisation dont souffrent les APE au sein de la communauté des chefs d’entreprises. Cette échéance charrie le questionnement récurrent sur la capacité des entreprises à répondre aux défis de la mondialisation. Face à cette signature qui serait plus qu’imminente, le Gicam propose « la conclusion d’un APE régional et équilibré c’est-à-dire intégrant très clairement le volet développement à côté du volet commercial ». Et les volets formation professionnelle continue des cadres, TIC et le respect de la norme et de la qualité ne seront pas en reste.

Ouvert le vendredi 30 mai 2014, le campus de l’université du Gicam, rendu à sa troisième édition, avait pour thème : « APE et mise à niveau des entreprises ». Plusieurs experts se sont succédé dans la salle de conférence du groupement inter-patronal à Bonanjo autour des 8 thèmes retenus portant entre autres, sur les enjeux de la compétitivité pour les APE et pour l’économie nationale, les impacts de l’acte uniforme de l’Ohada sur l’entreprise, l’accompagnement à l’internationalisation, ou encore les TIC comme outil de promotion de la compétitivité. Des délégations de France et du Canada de même qu’un représentant du patronat tchadien ont rehaussé l’éclat de cette université.



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