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Dossier de la Rédaction

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Accord signé pour le chemin de fer Ngaoundéré-N'Djamena

accord-signe-chemin-de-fer-ngaoundere-ndjamenaLe chronogramme des activités du Comité ferroviaire a été arrêté hier à N’djamena.

Les mouvements des biens et des personnes entre le Cameroun et le Tchad se feront bientôt par le rail. Le projet d’extension du chemin de fer camerounais de Ngaoundéré vers N’djamena, la capitale tchadienne, a franchi hier une nouvelle étape, à la faveur de la signature de l’accord portant création du Comité ferroviaire Cameroun/Tchad.

Les documents ont été signés par le ministre camerounais des Transports, Robert Nkili, et le ministre tchadien des Infrastructures, des Transports et de l’Aviation civile, Adoum Younousmi.

Ce nouvel accord intervient moins d’une semaine après le passage du ministre camerounais en charge de l’Economie, Emmanuel Nganou Djoumessi, qui signait dans la même ville, l’accord pour la construction d’un pont sur le fleuve Logone entre Yagoua au Cameroun et Bongor au Tchad. Cette succession d’accords est la matérialisation des instructions données par les présidents Idriss Deby Itno du Tchad et Paul Biya du Cameroun les 22 et 23 mai derniers à Yaoundé. C’était dans le cadre de la visite de travail qu’effectuait le président tchadien à l’invitation de son homologue camerounais.

Avant le démarrage des travaux de construction de la  voie ferrée fixé au 31 décembre 2016 d’après le chronogramme de la Commission, des études de faisabilité doivent être menées en amont pour déterminer les coûts et le tracé définitif du chemin de fer entre les deux villes. C’est ce à quoi va s’atteler la Commission qui vient d’être créée et dont le rôle est de coordonner l’ensemble du processus du projet. La première session de cette Commission se tient d’ailleurs le 20 juin prochain à Ngaoundéré.

accord-signe-chemin-de-fer-ngaoundere-ndjamenaUne session à laquelle va prendre part le partenaire technique Bolloré Africa Logistics à travers sa filiale camerounaise, Camrail. Choisi par les deux pays, il va assurer le suivi du projet. Concrètement, il va appuyer la réalisation des études, apporter un appui à la préparation des dossiers aux bailleurs de fonds, préparer les rencontres avec les bailleurs de fonds, contribuer aux réflexions et aux montages institutionnels et financiers et conduire toute mission d’expertise. Un cahier de charges qui n’est pas nouveau puisque Bolloré Africa Logistics exécute les mêmes missions dans le cadre du projet de la Boucle ferroviaire de l’Afrique de l’Ouest qui relie par le biais du chemin de fer le Togo, le Bénin, le Niger…

Après la route, le pipeline, les ponts et bientôt le rail, le Tchad et le Cameroun diversifient leurs voies de communication. Rien de plus normal au vu de l’importance des échanges transfrontaliers entre les deux pays. Ce sont, en effet, 80% des marchandises à destination du Tchad qui transitent par le Cameroun. Le Cameroun par le biais de ce projet ambitionne donc de désenclaver par le chemin de fer les régions de l’Adamaoua, de l’Extrême-Nord et du Nord.

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