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Dossier de la Rédaction

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Le carburant se fait rare dans la ville de Yaoundé

stations de sercicesUsagers et gérants de stations services font face depuis quelques jours à des perturbations dans la distribution.

Nous sommes au quartier Melen à Yaoundé. Il est un peu plus de 10 h ce mardi 3 juin. Une dizaine de véhicules et de motos essaiment autour de la seule pompe en service dans une station d’essence située en face du Centre hospitalier universitaire (CHU).

Assis à un coin de l’espace commercial, un employé dubitatif observe l’inhabituelle bousculade que génère la situation de crise que vit depuis quelques jours le secteur de la distribution de carburants à Yaoundé. Du coup, la véhémence du gérant de la station, lorsqu’on lui demande l’origine du dysfonctionnement, est tout à fait compréhensible.

La réaction devient davantage explicable, à l’écoute de dame Jeanne, gérante d’une autre station service située au lieu dit « Mokolo en bas ». Pour elle, après avoir passé des commandes depuis plus d’une semaine, elle ne trouve pas d’interlocuteur pour lui expliquer pourquoi elle n’est pas encore livrée. Et c’est avec un dépit ostensible qu’elle exprime sa frustration : « Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? C’est depuis la semaine dernière que nous vivons cette situation. Parfois, on voit arriver un camion, mais la désillusion aussi arrive très vite, quand on vous dit que ce n’est pas le super, mais plutôt du pétrole lampant. D’autres fois, on vous rationne avec 1 000 litres, au lieu des 10 000 que vous avez commandés… » Nous y sommes encore, lorsqu’un camion citerne fait son entrée dans la station. Une lueur d’espoir naît sur le visage de la jeune dame. Les pompistes pourront bientôt sortir de leur chômage circonstanciel.

Le temps qu’une nouvelle livraison plus consistante arrive, ils pourront jouir du même privilège que les employés de cette autre station, située non loin de la nouvelle route Bastos. Après le sec total vécu le week-end dernier, ils ont finalement été approvisionnés lundi. Ce n’est pour autant pas cela qui rassure Joseph N., employé d’une autre structure dans les encablures du quartier Mvog-Mbi. A la quête d’explications, le gestionnaire raconte qu’il s’est retrouvé, confus, devant le mutisme des responsables de la Société camerounaise des dépôts pétroliers (SCDP). Là-bas, les portes, comme les bouches, sont closes. Et puis, il y a une présence policière, bien que discrète, qui dissuade le chasseur d’informations le plus téméraire.stations de sercices

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