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Dossier de la Rédaction

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Le Mayo Sava se met au coeur du dispositif de la guerre contre Boko Haram

Le mayo sava contre boko HaramRéunies à Mora le week-end dernier, les forces vives de ce département se sont engagées à débusquer les membres de la secte Boko Haram.

Pendant que l'Armée camerounaise est aux prises avec Boko Haram dans les limites frontalières du Mayo Sava avec le Nigéria

, les élites intérieures et extérieures de ce département cogitent sur  les stratégies pouvant accompagner l'action de l'Etat camerounais à
combattre la secte extrémiste Boko Haram. Samedi dernier, le président de la commission départementale de la sensibilisation et de la mobilisation contre Boko Haram, Amadou Ali, par ailleurs, vice-PM chargé des Relations avec les Assemblées, a réuni les chefs traditionnels, les forces vives, les élites et la population du département du Mayo-Sava, pour discuter en famille afin de trouver des solutions pour contrecarrer l'insécurité causée par les membres de la secte islamique Boko Haram.  L'objectif de cette «  réunion de famille » est d'expliquer les enjeux de la guerre contre Boko Haram aux populations et surtout de solliciter la collaboration de celles-ci avec les forces de l'ordre et autorités locales pour mieux débusquer
les extrémistes qui se fondent facilement dans la population. D'où tout le sens accordé à  cette campagne de sensibilisation. Elle devra se prolonger dans les villages et les quartiers du département. « Il s'agit d'une concertation sur les questions de paix et de sécurité
auxquelles nous sommes profondément attachés. De manière plus simple, ce déploiement consiste à faire barrage aux idées de la secte islamique », explique Ibrahim Talba Malla qui en a profité pour brosser les conséquences économiques causée par ce phénomène. Pour camper le décor, le préfet sortant du Mayo Sava, Albert Friki  a présenté un état des lieux de l'insécurité dans son département. La situation n'est pas du tout gaie. Il a fait mention des cas de morts atroces, des individus égorgés, des maisons incendiées, des mariages
forcés,... bref un tableau très noir de la vie des populations causé par la présence de ces hors-la-loi. Il a souligné la terreur et la peur qui habitent les Camerounais de cette localité.
En réaction, les populations n'ont pas manqué de signifier leur adhésion à cette bataille. D'ailleurs, le sultan de Wandala, (Mora) et tous les autres chefs traditionnels ont condamné les exactions des extrémistes de Boko Haram, tout en rappelant que ces actes criminels
n'ont rien à voir avec les valeurs que prône l'islam. Mais, tous ont posé une condition. Celle d'avoir une garantie de leur sécurité en cas de contribution quelconque à la dénonciation. Car selon certains, « ces gens vivent, mangent, prient dans les mosquées avec nous tous les
jours, vu leur violence, ils peuvent mettre fin à nos vies », renchérit une dame. A toutes ces préoccupations, Amadou Ali  a rassuré que tout se passera dans la sérénité.Le mayo sava contre boko Haram

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