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Dossier de la Rédaction

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Le Comité central du RDPC en mission de bons offices à Kaélé

Une mission du Comité central vient de séjourner dans la section du Mayo-Kani Ouest pour ramener la cohésion dans cette unité politique minée par des querelles intestines.

La constellation des militants, gradés et moins gradés, massés à la permanence RDPC de Kaélé en disait déjà long sur leurs attentes par rapport aux résultats de la mission du Comité central dépêchée auprès de la section RDPC du Mayo-Kani Ouest pour ramener la cohésion au sein de cette unité politique minée par des querelles intestines. Déterminés à en finir avec « cette guerre des ego » qui n’a fait que trop duré, les jeunes, femmes et hommes du parti au pouvoir qui est à Kaélé ont attendu l’arrivée de la délégation venue de Yaoundé. Sur de très hautes instructions du président national et désignée par le secrétaire général du Comité central, la délégation conduite par Henri Eyebe Ayissi (ministre délégué à la présidence, chargé du Consupe) et comprenant  le Pr. Paul Célestin Ndembiyembe Yvonne Asta (sénateur), Djamal Moustapha et Alim Boukar a séjourné à Kaélé du 06 au 8 juin 2014. Pendant trois jours, les plénipotentiaires du Comité central du parti au pouvoir ont reçu individuellement ou collectivement les militants et responsables de la section RDPC du Mayo-Kani Ouest. Dans cette quête de la sérénité et de la cohésion qui animent tous les fils et filles de cette unité politique du RDPC, les élites politiques ont massivement répondu à l’appel du comité central.

Pour la plupart des militants de cette section, cette mission vient à point nommé au moment où la crise qui mine le bon fonctionnement du parti  à Kaélé atteignait déjà un niveau abyssal. Ce conflit de leadership  qui couve depuis quelques années, a été exacerbé lors du double scrutin du 30 septembre. Les recalés des investitures sont accusés à tort ou à raison d’avoir joué contre leur parti. Une liste de « 24  bannis » est établie et envoyée au comité central. Le 04 novembre 2013, des échauffourées opposent les deux camps rivaux. Les « exclus » sont interdits d’accéder à la permanence du parti. Certains militants s’en sortent avec des blessures. La crise atteint son paroxysme le 24 mars 2014 où pour la première fois depuis la création du du RDPC, la commémoration de l’anniversaire du parti n’a pas eu lieu pour cause d’incompatibilité d’humeur entre les camarades de cette section. Cette célébration manquée est mal ressentie au niveau des instances supérieures du parti.

Non respect des textes statutaires

A Kaélé, Henri Eyebe Ayissi  relève que « la section  RDPC du Mayo-Kani Ouest est classée parmi les unités politiques les plus dynamiques du département du Mayo-Kani et de l’Extrême-Nord ». Votre section, poursuit-il  « est appréciée pour sa vitalité, son dynamisme et son énergie débordante au combat ». Selon le chef de la délégation, « si vous avez su faire face aux assauts farouches de l’opposition à l’époque, il n’est pas question de faiblir ni de fléchir aujourd’hui pendant que le RDPC se présente contre le maître incontesté à Kaélé avec  03 députés, un sénateur élu et 3 communes tous aux couleurs du parti au pouvoir ». Pour lui, la crise actuelle a pour terreaux l’indiscipline caractérisée, le manque de loyauté, l’intolérance et surtout le non-respect des textes statutaires du parti. Occasion pour lui de faire une tirade sur la circulaire du président national du 5 août 2008 qui rappelle les attributions du président de la section. Ce dernier insiste le ministre, « est le maître d’ouvrage des événements organisés au sein de la section. Il est le gestionnaire du patrimoine du parti dans sa section. Les autres élites quels que soient leurs rangs et fonctions, doivent lui venir en appui et non se substituer à lui ». Mais relativise Henri Ayissi, le président de la section doit exciper « la qualité de meneur d’hommes, fidèle et loyal, doit se montrer au-dessus de toutes les considérations, agir en harmonie et en confiance, prendre des décisions concertées, agir en bon père de famille, ne doit pas être perçu comme un homme d’un clan ou d’un groupe d’élites bref doit être un rassembleur ». Avant de quitter Kaélé, de fortes recommandations de la hiérarchie du parti ayant valeur d’instructions ont été formulées à l’endroit de tous les militants de cette section. Ainsi le président de la section a été instruit de rendre compte de l’organisation dans les meilleurs délais d’une conférence conjointe qui doit marquer la fin des dissensions et le retour de l’unité au sein de la section, du respect de la circulaire du président national du 5 août 2008 sur les attributions du président notamment la gestion de la maison du parti, de l’annulation et de la suspension des activités se rapportant au renouvellement des organes de base. S’agissant de la situation des indisciplinés, une enquête diligentée par le parti permettra d’examiner la situation des uns et des autres. Pour l’instant, rappelle le chef de la délégation du Comité central « quelle que soit la gravité de la faute commise, aucun militant n’a le pouvoir d’infliger une quelconque sanction à l’endroit de quelque militant que ce soit, tous les militants de cette section sont et demeurent les militants de plein droit du parti ». Seules, conclut-il «  les instances compétentes peuvent prononcer des sanctions au terme d’une procédure contradictoire ». Le ministre Pierre Hélé, artisan de la construction de la permanence du parti et des performances électorales à Kaélé  du parti a reçu un hommage pour l’ensemble de son œuvre vis-à-vis du parti. Cette mission est la deuxième du genre depuis 2011 auprès de cette section. Il y a trois ans, l’ancien ministre Charles Etoundi y avait conduit une mission similaire.


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