Les Black Stars affichent les meilleures statistiques pour une nation africaine en Coupe du monde.
C’est au lendemain de la défaite 0 but contre 1 en amical contre les Pays-Bas (ndlr, le 1er juin) que l’entraîneur James Kwesi Appiah a rendu publique la liste de ses 23 éléments retenus pour l’épreuve brésilienne. Outre les frères Ayew, on retrouve des « vétérans » de la sélection comme les milieux de terrain Michael Essien, Sulley Muntari, Kwadwo Asamoah et des attaquants comme Gyan Asamoah ou le joueur de Schalke 04, Kevin Prince Boateng. Ce sont donc là des éléments qui, aux côtés des autres auront la mission de pérenniser le passage, jusqu’ici appréciable des Black Stars en phase finale de Coupe du monde. Si ce pays, quadruple vainqueur de la coupe d’Afrique des Nations, a dû attendre 2006, et l’épreuve allemande pour goûter aux délices d’un Mondial, ses différents passages ont toujours été salués. Huitièmes de finaliste en 2006, l’équipe monte d’un cran quatre ans plus tard, en manquant de justesse de devenir la première équipe africaine à atteindre les démi-finales de la compétition, à l’issue d’un match mémorable et un pénalty manqué à l’ultime minute par son attaquant Gyan Asamoah contre l’Uruguay en quarts de finale.
Toutes choses qui placent une fois de plus le Ghana au rang des meilleures chances africaines de la coupe du monde au Brésil. Même si l’équipe évoluera dans un groupe G très relevé où l’on retrouve l’Allemagne, le Portugal et la désormais très surprenante équipe des Etats-Unis d’Amérique. Mais à ce niveau, James Kwesi Appiah pourra compter sur l’apport et l’expérience longuement accumulée d’un Michael Essien, qui pourra être à sa dernière expérience à ce niveau au même titre que Sulley Muntari, sur d’autres individualités comme le « Marseillais » André Ayew, très bien revenu à la fin de sa saison d’une blessure à l’épaule, ou Kevin-Prince Boateng. Même si l’absence de son défenseur central, Jerry Akaminko, victime d’une fracture de la cheville gauche dans le temps additionnel du match amical contre les Pays-Bas, amène sérieusement à revoir les plans à ce compartiment de jeu. L’entrée en compétition le 16 juin prochain contre les Etats-Unis sera un test grandeur-nature pour les poulains d’Appiah et permettra sans doute de jauger leurs chances pour la suite.
