C’est à l’occasion de la 72e session de la Commission nationale d’évaluation des formations dispensées à l’étranger.
En prélude à la 72e session d’évaluation des diplômes obtenus à l’étranger qui s’est tenue lundi à Yaoundé, les sous-commissions techniques spécialisées du ministère de l’Enseignement supérieur s’était déjà réunies les 02 et 03 juin dernier. Leurs travaux ont dénombré 223 dossiers soumis à l’appréciation de la Commission présidé par Horace Ngomo Manga, Sg du ministère de l’Enseignement supérieur. Faisant le point des travaux des sous-commissions techniques, Marthe Ndjebakal, sous-directeur en charge des équivalences des diplômes obtenus à l’étranger, a affirmé que 45 diplômes ont été rejetés pour cursus irrégulier et un diplôme a été reconnu faux. Elle explique que la Commission parle de cursus irrégulier lorsqu’il y a incohérence dans le parcours scolaire et académique du candidat. « C’est par exemple le cas lorsque le titulaire d’un diplôme universitaire est incapable de prouver qu’il est titulaire du baccalauréat. Le diplôme étranger présenté est souvent invalidé parce que le parchemin inférieur est faux », ajoute le sous-directeur. Ce sont des cas récurrents.
Lors de la dernière session, sur 443 diplômes, 33 diplômes étaient déclarés faux et huit renvoyés pour complément d’information. Les lenteurs dans l’obtention des renseignements sollicités pour authentifier les parchemins et ceux relatifs au statut des institutions émettrices demeurent la difficulté majeure de la Commission d’évaluation. Le ministère de l’Enseignement supérieur envisage des missions à l’étranger pour contourner cet obstacle.
Les 223 diplômes examinés lundi proviennent de 29 pays d’Afrique d’Europe et d’Amérique. Ils contiennent des diplômes de l’enseignement général (du BEPC au Phd) et ceux de l’enseignement professionnel.
