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Dossier de la Rédaction

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La grande fête du balon rond : dans la cour des grands

Le Brésil accueille à partir de mercredi le monde du football dans une compétition grandeur nature, généralement considérée comme le deuxième événement sportif de la planète.

En en jetant son dévolu sur le pays du roi Pélé, unique candidat déclaré, pour accueillir la Coupe du monde 2014, la Fédération internationale a sans voulu à la fois consacré le triomphe du ballon rond dans sa terre d’élection et faire une sorte de reconnaissance à la nation la plus titrée à ce jour avec cinq trophées remportés. Pays-continent multiracial, le géant sud-américain qui a repris le flambeau transmis en 2010 par l’Afrique du Sud entend faire les choses en grand. Il au pu s’appuyer jusqu’ici sur son passé en coupe du monde et les nombreux lauriers récoltés pour faire en sorte que le rendez-vous soit à la fois sportif et festif, en dépit des contingences liées à la mise en œuvre d’une organisation aussi complexe. 

   Depuis son lancement en 1930, la Coupe du monde de la Fifa réunit tous les quatre ans la fine fleur du ballon rond. Au fil des décennies, le tournoi s’est imposé comme un baromètre fiable permettant de mesurer la capacité des nations en termes d’organisation, d’accueil, de performance et de régularité au plus haut niveau. Les sélections emblématiques tout comme les grands joueurs révélés par la compétition entrent progressivement dans la légende au point d’être parfois considérés comme partie intégrante du patrimoine universel.

Au-delà de l’aspect purement sportif et des enjeux sous-jacents, la Coupe du monde de football est une gigantesque machine aux multiples rouages pas toujours faciles à ajuster pour une action en synergie, seule gage de succès. Il faut d’ailleurs relever que d’une édition à l’autre, les mutations socioéconomiques et technologiques influent forcément sur le gigantisme de l’événement. L’édition 2014, la vingtième du genre n’échappera pas à la règle. A la veille du coup d’envoi, la seule évocation de quelques chiffres donnent le tournis :

Douze villes abritant des stades ultramodernes, 32 équipes et autant de délégations officielles en provenance des cinq continents, des millions de spectateurs et téléspectateurs, des investissements colossaux en bâtiments, voies de communications, aéroports et infrastructures diverses ont nécessité la mobilisation d’énormes ressources qui restent à rentabiliser.

Bien que survolant d’autres compétiteurs en termes de palmarès, le pays de la samba sera loin d’être le seul maître dans l’arène. On peut relever au passage que la Coupe du monde ne s’offre pas au premier venu. Depuis sa création, ses vainqueurs se comptent sur les doigts d’une main ou presque. Il est intéressant de relever qu’en dehors du Brésil, quintuple champion, tous les autres anciens vainqueurs de la prestigieuse compétition, de l’Uruguay à l’Italie en passant par l’Allemagne, l’Argentine, la France et l’Espagne, se sont qualifiées pour la présente édition. Du 12 juin au 13 juillet 2014, trente-deux sélections nationales les plus représentatives de l’heure du football international vont donc s’affronter pour dégager au final une nouvelle hiérarchie des valeurs footballistiques à l’issue d’un tournoi qui s’annonce plein d’incertitudes et de surprises.

Bien que sous représentée (5 places sur 32), l’Afrique semble aborder la compétition avec de nouveaux arguments. Aux côté du Cameroun qui fait office de « doyen », la Côte d’Ivoire, le Nigeria, le Ghana et  l’Algérie auront la lourde charge de faire briller le football africain sur l’échiquier international. Pour ce faire, il leur faudra gérer, avec minutie et méthode, leurs forces et leurs faiblesses. Sur le plan strictement technique et tactique, les représentants africains ont du répondant pour aller au-delà du cap fatidique des quarts de finales atteints  à ce jour par le Cameroun, le Sénégal et le Ghana. Les experts sont pour la plupart unanimes La plus grande difficulté des équipes africaines ne réside pas dans le talent individuel ou le potentiel collectif mais dans la capacité à maîtriser certains facteurs externes susceptibles de perturber la sérénité du groupe. Par ailleurs, un grand tournoi sportif se joue aussi sur le plan du mental et de la psychologie. Or de ce côté, on a toujours l’impression que les Africains sont abonnées au service minimum dès lors qu’ils semblent aborder les compétitions avec pour principale envie de participer et non de gagner, de monter sur la dernière marche du podium. L’équipe nationale du Cameroun qui peut brandir, à juste titre, un passé et un vécu en coupe du monde  a l’impérieux devoir de faire mieux que par le passé. Mais en a-t-elle surtout les ressources et la volonté ? Les matches amicaux de la phase préparatoire ont révélé du bon et du moins bon. A supposer que l’interminable feuilleton sur le paiement des primes est déjà oublié, on peut logiquement s’attendre à ce que le staff technique ait effectué entre temps des nécessaires réglages pour redonner aux Lions indomptables des griffes plus acérées. Dès le 13 juin face au Mexique, on pourra mesurer la hargne de vaincre de nos ambassadeurs. En attendant, que la fête commence et que le meilleur gagne ! 


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