Lancement des épreuves écrites mardi sur l’ensemble du territoire national. Fin ce mercredi.
8h, premier incident au sous-centre d’examen de l’école publique du Centre administratif de Yaoundé! C’est maintenant, au moment même où la première épreuve est lancée qu’une retardataire débarque. Pas de temps pour les remontrances.
Le corps administratif l’aide à retrouver rapidement son nom sur les listes, mais en vain. L’on constate alors qu’elle s’est trompée de centre d’examen. Mais pour lui laisser sa chance, consciente qu’elle ne pourra jamais rattraper la première épreuve, le chef de ce sous-centre l’insère dans l’une de ses classes et prévient l’inspection de son cas. « A la pause, on va la conduire avec ses copies dans son lieu d’examen. Ce n’est pas un problème », rassure Chantal Mendouga. Et la sérénité peut reprendre.
La session 2014 du Certificat d’étude primaire (CEP) a, en effet, démarré mardi matin, avec 268.692 postulants dans l’ensemble du pays. Un chiffre en baisse de 1 800 candidats, par rapport au CEP 2013. Néanmoins, tout a plutôt bien débuté, du moins, pour ce qui est de Yaoundé. Autour de 7 h 30 mn, hier à l’école publique du Centre administratif, les élèves ont eu droit à un « exercice de déstressage », avec de petites marches dans la cour de l’école. Dans la foulée, les candidats ont été invités à ramasser toute ordure qui trainait sur leur passage. A 7 h 45 mn, retour dans les salles d’examen et un premier coup de sifflet retentit, sorte d’invite à la concentration. Ici, l’on a enregistré cinq absents sur les 289 candidats inscrits. A exactement 8h, Chantal Mendouga, chef de sous-centre donne un second coup de sifflet, et c’est le démarrage effectif de la première épreuve, une étude de texte.
Comme de tradition, le ministre de l’Education de base (Minedub) a effectué une descente dans certaines écoles pour s’assurer du bon déroulement de l’examen. A l’entrée de chaque salle de classe, Youssouf Hadjidja Alim a adressé un : « bonne chance » aux candidats. Le ministre a salué la présence des parents à l’entrée des écoles, preuve selon elle de la responsabilité de ces derniers à accompagner leurs enfants dans leur éducation scolaire. Du côté de l’école publique de Soa, où le cortège du Minedub a débarqué peu après 10h, c’était déjà la pause. Et dans l’ensemble, les candidats qui se restauraient dans la cour affirmaient en chœur que les épreuves sont faciles et que le succès est garanti.
