L’examen ouvert mardi dernier va s’achever le 20 juin prochain au terme de deux séquences. La théorie et la pratique.
Quinze candidats présentent le BTS en hôtellerie et tourisme, cette année, à Ngaoundéré. Cet examen se déroule depuis le 10 juin dernier à l’école d’Hôtellerie et de Tourisme de la CEMAC (EHT-CEMAC). Onze disciplines sont au programme pour ce qui est de l’écrit. C’est par l’épreuve de « l’informatique et médias » que l’examen a été ouvert. Par la suite, viendra la phase pratique au cours de laquelle les candidats vont démontrer leur savoir-faire. A l’exception de la Guinée équatoriale, les ressortissants des cinq autres Etats-membres de la CEMAC, notamment la RCA, le Gabon, le Congo, le Tchad et le Cameroun prennent part à cet examen certificatif. Selon les affirmations du Dr Cyrille Bela, chargé de mission pour ce BTS à Ngaoundéré, aucun candidat n’a manqué à l’appel. Cet examen a été précédé de la remise, il y a quelques jours, des attestations de fin de formation de ces produits que cette prestigieuse école sous-régionale est en train de lancer sur le marché de l’emploi. Ces jeunes que forme l’école d’Hôtellerie et de Tourisme de Ngaoundéré n’éprouvent pas de difficultés pour leur insertion socio-professionnelle. C’est du moins l’affirmation de Romuald Dane, chef de division de la scolarité, de la perspective et des activités sportives et culturelles dans cette institution.
Il convient de relever que dans cette école, les apprenants bénéficient d’une formation qui dure trois années, dont une année de mise à niveau. L’entrée à l’EHT-CEMAC devient de plus en plus sélective. L’année dernière, ils étaient un peu plus nombreux. On avait enregistré 31 candidats au BTS. Les débouchés qui s’offrent aux produits de l’école d’Hôtellerie et de Tourisme de la CEMAC à Ngaoundéré sont divers. De ce moule sortent, entre autres, des guides touristiques, des réceptionnistes, des cuisiniers, des servants dans les hôtels et autres lieux de restauration. Il s’agit des jeunes qui sont déjà à deux doigts de leur emploi. On comprend dès lors le climat de sécurité qui entoure cet examen.