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Dossier de la Rédaction

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Centrafrique, l’armée sans défenses

soldats-centrafricainsLes militaires sont toujours privés d’équipements, du fait des sanctions onusiennes.

Les Forces armées centrafricaines sont en voie de reconstitution, après plus d’une année de crise. La présidence a récemment fait état de 8 000 soldats ayant déjà réintégré les rangs.

Lesquels ont recommencé à percevoir leurs soldes depuis quelques mois. Seulement, les soldats demeurent dans l’impossibilité d’assurer leur devoir envers leurs pays par manque d’armes. Seuls 3000 d’entre eux en posséderaient une, après leur désarmement et leur débandade au plus fort de l’assaut des rebelles de la Séléka. Et l’Etat ne peut remédier à cette situation, car le pays est frappé d’un embargo sur les armes, que la présidence travaille à faire lever. « Dès mon élection, j'ai demandé le réarmement de nos militaires, de nos gendarmes et de nos policiers. Mais j'ai été confrontée à un refus poli de la part du Conseil de sécurité des Nations unies … Je m'emploie tous les jours à convaincre nos partenaires extérieurs » déclarait Catherine Samba-Panza le 26 mars dans un discours à la nation.  

La communauté internationale reproche en effet aux militaires d’avoir participé au nettoyage ethnique en cours en Centrafrique. Dans leur fuite, plusieurs soldats avaient rejoint les rangs des anti-balaka sur fond de rivalité avec la Séléka, s’en prenant aux musulmans en représailles aux exactions perpétrées sous Michel Djotodia. Mais, une fois ce dernier remplacé par Catherine Samba Panza, et le cantonnement de la Séléka entamé, les soldats sont loin d’avoir brillé par leur neutralité. En témoigne un incident survenu en février dernier. Un homme soupçonné d’être musulman a été lynché par des hommes en treillis, peu après une cérémonie présidée par le nouveau chef d’Etat de la transition. C’est pourquoi, le quotidien des militaires centrafricains se borne surtout à des regroupements dans les casernes, pour des entrainements physiques mais pas de maniement d’armes. Et le samedi, ils ont même droit à un enseignement religieux. : « Suite aux derniers évènements, nous essayons de renforcer ces séances d’enseignement public pour permettre de croire et de pardonner à son prochain …Il faut que nous lavions les esprits», explique un officier de l’armée.  soldats-centrafricains

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